Deux nouveaux emprunts à taux fixe et variable pour ArcelorMittal, la nouvelle UCB progresse sur le marché secondaire, les obligations de la Grèce suspendues aux négociations... Oblis revient sur l'actualité du marché de la dette.
ArcelorMittal lance deux nouvelles obligations
ArcelorMittal est particulièrement actif sur le marché obligataire libellé en euros. Alors qu'il avait été le premier émetteur corporate « High Yield » à lever de la dette en euros cette année, le groupe sidérurgique remet le couvert en proposant deux nouvelles obligations, l’une à taux variable, l’autre à taux fixe.
Pour ne citer que l’obligation à taux fixe, celle-ci devrait proposer un rendement à l’émission au-dessus des 3% avec une échéance en avril 2021. La coupure de négociation est fixée à 100.000 euros tandis que les ratings sont attendus à « BB » chez Standard & Poor’s et « Ba1 » chez Moody’s.
Les premiers pas de la nouvelle UCB sur le secondaire
UCB a finalement levé 350 millions d’euros sur le marché primaire vendredi dernier. La société biopharmaceutique belge a proposé un coupon de 1,875% pour sa nouvelle obligation qui arrivera à échéance en avril 2022.
Émise sous le pair à 99,877% du nominal, il faut compter sur un prix de 100,85% pour se la procurer sur le marché secondaire. Cette nouvelle émission obligataire, au même titre qu'UCB, ne bénéficie d’aucun rating de la part des grandes agences de notation que sont Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s. La coupure de négociation est fixée à 100.000 euros.
Pression sur les obligations grecques
Les détenteurs d’obligations souveraines de la Grèce ne manqueront pas de suivre l’évolution des discussions entre Athènes et ses partenaires européens (Fonds monétaire international et Commission européenne).
Réunies à Bruxelles depuis ce week-end, les différentes parties mènent de rudes négociations sur les réformes que la Grèce doit mettre en place pour recevoir une nouvelle tranche d’aide portant sur plus de sept milliards d’euros. « Les négociations sont difficiles », soulignait ce dimanche un diplomate européen, insistant sur le fait que les propositions de réformes présentées par Athènes restaient « vagues ».
A noter que la semaine passée, Fitch a dégradé la note de la dette grecque de deux crans à « CCC ». L'agence d'évaluation financière estime que l'accès fermé aux marchés des capitaux, les liquidités tendues du pays et les incertitudes concernant la date de l'octroi de l'aide de ses créanciers mettent sous pression les finances de l'Etat.
Sur le marché secondaire, signalons que l'obligation de la Grèce à trois ans (3,375% - 2017) se traite aux alentours des 72% du nominal.
Le dollar sera-t-il un peu plus proche de la parité à la fin de la semaine ?
Ce lundi matin, l’euro baissait face au dollar dans un contexte où les inquiétudes des investisseurs sur la dette grecque persistent. Le billet vert progresse de 0,40% à 1,085 dollar pour un euro.