foxytradingclub.com 8h30 -
Du mouvement erratique. Cette partie de yo-yo à la bourse de Paris est typique. Ainsi sur le trading, le panier phare des actions évolue en naviguant à vue. Et encore... Puet-on argumenter la hausse de mardi tandis que le lendemain un retour de bâton ne se signale sur l'échiquier graphique ? Car un score de +2.7% doit être alimenté au moins par des informations. Finalement en intraday avant-hier, au Foxy Trading Club nous expliquions ce regain de ferveur sur l'indice tricolore uniquement par un aspect technique voire psychologique : puisque le sentiment est au pessimisme, prenons tout le monde à revers en achetant in fine... Toutefois, si derrière il n'y a rien d'autre qu'une envie de réaliser une "feinte de balayeur" auprès des traders, nécessairement le retour de manivelle est inéluctable. Raison probable à ces ventes importantes de mercredi. La bourse en direct n'est donc pas parvenue à confirmer son élan haussier. Certes, d'aucuns évoqueront que le psy. aura fait peur aux preneurs de notre palais Brongniart. Fatalement il y aura toujours un bon prétexte afin de valider une hypothèse... après qu'elle se soit manifestée bien entendu. C'est plus facile ! Pour notre part, nous ne voyons pas d'élément réel qui puisse excuser cette halte positive alors que l'on aurait pu croire à un courant vert capable de poursuivre grâce à l'inertie engendrée par la violence de la dynamique. Puis, sur la foi des ratios de retracement, si l'on prend en compte la séquence 3600/3182, aux 3280 nous avons souligné juste les 23.6% : les 38.2% aux 3340 auraient été assurément plus en phase avec la configuration. De fait, la bourse de Paris a décidé simplement de rebrousser chemin, spécifiquement sur l'autel des fondamentaux qui avaient été superbement ignorés pour planter un faux signal de reprise. Dans ces conditions, il s'avère que de toute façon nous étions dans la circonspection hier. Effectivement il convenait d'avoir en tête le niveau des 3270 et par extension les 3250. En deçà, nous disions toute notre méfiance concernant ce chandelier marubozu yang de mardi. En somme, par une clôture sous le plancher précité, il est essentiel de s'inquiéter pour les intérêts des preneurs du cac40. Wall Street a clos de son côté sur une note mitigée. Néanmoins sur le mois écoulé, on remarque que la place new-yorkaise n'a quasiment pas varié de mi-mars à mi-avril, ou marginalement, quand la bourse de Paris s'est repliée de quelque 10%. Il faut y voir le syndrome de la gestion de la dette souveraine qui continue d'empoisonner les marchés financiers. Ce jeudi, les investisseurs seront très attentifs à l'adjudication espagnole sur du 10 ans. L'obligataire est le baromètre du malaise ambiant sur les périphériques de la zone euro. Les taux se suffisent à eux seuls pour comprendre le mouvement de défiance des salles de marchés à l'égard de Madrid ou de l'Italie par exemple. Ces deux pays alimentent tristement la spéculation au sujet de leurs difficultés à redresser la situation. Par ailleurs, les autorités politiques des deux états avouent en parallèle leur incapacité à revenir dans les clous des engagements pris envers Bruxelles. Des déclarations qui ajoutent à la suspicion ! Au réveil, le nikkei prend acte d'un déficit commercial record au Japon de 42 milliards € (44100 milliards de yens) : Kabuto-Cho rétrocède 0.8%. Les autres places de la zone sont plutôt partagées avec Shanghai lâchant 0.3% et Hong-Kong affichant au compteur +0.3%. L'euro sur le marché des changes réussit à se cramponner au 1.3100 contre USD. A la veille de la session des 3 sorcières aux Etats-Unis, nous devrions connaître une journée sous l'emprise de la nervosité. Les élections élyséennes peuvent également s'immiscer dans les arbitrages en carnets d'ordres en day trading. Sur le front des statistiques, nous prendrons connaissance chez l'oncle Sam des allocations hebdomadaires au chômage, des ventes de logements dans l'ancien et de l'indicateur manufacturier de Philadelphie "Philly Fed". Sous la barre des 3270, on ne peut augurer d'une robustesse du cac 40. Dans ce contexte, il est possible que nous tergiversions dans une frange répertoriée entre 3270 et 3220. Globalement nous pronostiquons une journée de transition, histoire que les traders reprennent leurs esprits à la suite de cette hausse sans fondement de mardi dernier. Pour autant, nous banissons toute exposition swing en call pour le moment étant entendu de la topographie de l'indice tricolore intimant qu'un accès de fébrilité peut surgir à tout instant...
La suite avec les balises de trading sur le Foxy Trading Club
Du mouvement erratique. Cette partie de yo-yo à la bourse de Paris est typique. Ainsi sur le trading, le panier phare des actions évolue en naviguant à vue. Et encore... Puet-on argumenter la hausse de mardi tandis que le lendemain un retour de bâton ne se signale sur l'échiquier graphique ? Car un score de +2.7% doit être alimenté au moins par des informations. Finalement en intraday avant-hier, au Foxy Trading Club nous expliquions ce regain de ferveur sur l'indice tricolore uniquement par un aspect technique voire psychologique : puisque le sentiment est au pessimisme, prenons tout le monde à revers en achetant in fine... Toutefois, si derrière il n'y a rien d'autre qu'une envie de réaliser une "feinte de balayeur" auprès des traders, nécessairement le retour de manivelle est inéluctable. Raison probable à ces ventes importantes de mercredi. La bourse en direct n'est donc pas parvenue à confirmer son élan haussier. Certes, d'aucuns évoqueront que le psy. aura fait peur aux preneurs de notre palais Brongniart. Fatalement il y aura toujours un bon prétexte afin de valider une hypothèse... après qu'elle se soit manifestée bien entendu. C'est plus facile ! Pour notre part, nous ne voyons pas d'élément réel qui puisse excuser cette halte positive alors que l'on aurait pu croire à un courant vert capable de poursuivre grâce à l'inertie engendrée par la violence de la dynamique. Puis, sur la foi des ratios de retracement, si l'on prend en compte la séquence 3600/3182, aux 3280 nous avons souligné juste les 23.6% : les 38.2% aux 3340 auraient été assurément plus en phase avec la configuration. De fait, la bourse de Paris a décidé simplement de rebrousser chemin, spécifiquement sur l'autel des fondamentaux qui avaient été superbement ignorés pour planter un faux signal de reprise. Dans ces conditions, il s'avère que de toute façon nous étions dans la circonspection hier. Effectivement il convenait d'avoir en tête le niveau des 3270 et par extension les 3250. En deçà, nous disions toute notre méfiance concernant ce chandelier marubozu yang de mardi. En somme, par une clôture sous le plancher précité, il est essentiel de s'inquiéter pour les intérêts des preneurs du cac40. Wall Street a clos de son côté sur une note mitigée. Néanmoins sur le mois écoulé, on remarque que la place new-yorkaise n'a quasiment pas varié de mi-mars à mi-avril, ou marginalement, quand la bourse de Paris s'est repliée de quelque 10%. Il faut y voir le syndrome de la gestion de la dette souveraine qui continue d'empoisonner les marchés financiers. Ce jeudi, les investisseurs seront très attentifs à l'adjudication espagnole sur du 10 ans. L'obligataire est le baromètre du malaise ambiant sur les périphériques de la zone euro. Les taux se suffisent à eux seuls pour comprendre le mouvement de défiance des salles de marchés à l'égard de Madrid ou de l'Italie par exemple. Ces deux pays alimentent tristement la spéculation au sujet de leurs difficultés à redresser la situation. Par ailleurs, les autorités politiques des deux états avouent en parallèle leur incapacité à revenir dans les clous des engagements pris envers Bruxelles. Des déclarations qui ajoutent à la suspicion ! Au réveil, le nikkei prend acte d'un déficit commercial record au Japon de 42 milliards € (44100 milliards de yens) : Kabuto-Cho rétrocède 0.8%. Les autres places de la zone sont plutôt partagées avec Shanghai lâchant 0.3% et Hong-Kong affichant au compteur +0.3%. L'euro sur le marché des changes réussit à se cramponner au 1.3100 contre USD. A la veille de la session des 3 sorcières aux Etats-Unis, nous devrions connaître une journée sous l'emprise de la nervosité. Les élections élyséennes peuvent également s'immiscer dans les arbitrages en carnets d'ordres en day trading. Sur le front des statistiques, nous prendrons connaissance chez l'oncle Sam des allocations hebdomadaires au chômage, des ventes de logements dans l'ancien et de l'indicateur manufacturier de Philadelphie "Philly Fed". Sous la barre des 3270, on ne peut augurer d'une robustesse du cac 40. Dans ce contexte, il est possible que nous tergiversions dans une frange répertoriée entre 3270 et 3220. Globalement nous pronostiquons une journée de transition, histoire que les traders reprennent leurs esprits à la suite de cette hausse sans fondement de mardi dernier. Pour autant, nous banissons toute exposition swing en call pour le moment étant entendu de la topographie de l'indice tricolore intimant qu'un accès de fébrilité peut surgir à tout instant...
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