L’obligation CGG, émise par le spécialiste français des services et équipements géophysiques pour l'industrie pétrolière, est disponible actuellement aux alentours des 98% du nominal. Elle propose un rendement annuel de 6,30%, sur base d’une maturité égale au 15 mai 2020 et d’un coupon fixe de 5,875%. Les conditions d’émission prévoient plusieurs possibilités de remboursement anticipé.
L’ancienne Compagnie générale de géophysique, rebaptisée CGG en 2013, a collecté via cet emprunt 400 millions d’euros. Ce dernier est noté « B+ » chez Standard & Poor's et « B1 » chez Moody’s, à chaque fois dans la catégorie « High Yield » (spéculative).
A propos de CGG :
CGG se présente comme un leader mondial de Géosciences qui offre des compétences en géologie, géophysique, caractérisation et développement de réservoirs à une base élargie de clients, principalement dans le secteur de l’exploration et de la production des hydrocarbures.
Ses trois divisions, "Equipement", "Acquisition et Géologie" et "Géophysique & Réservoir" interviennent sur l’ensemble de la chaine de valeur de l’exploration à la production des ressources naturelles. CGG (PARIS:GEPH), dont l'action est côtée à la bourse de Paris et de New York, emploie plus de 9.500 personnes à travers le monde.
Perte sèche au deuxième trimestre et accélération de la restructuration
Pénalisé par la réduction des budgets d'exploration des compagnies pétrolières, mais également par des charges non récurrentes liées à sa restructuration, CGG a clôturé le deuxième trimestre dans le rouge, accusant une perte nette de 325 millions de dollars (contre un bénéfice de 36 millions un an plus tôt). Le chiffre d’affaires accuse pour sa part un recul de 33% à 689 millions de dollars.
Dans le cadre de sa restructuration, CGG (NYSE:CGG) prévoit de réduire ses effectifs de plus de 10% et de diminuer d'ici la fin de l'année, sa flotte de 18 à 13 navires. La compagnie entend également céder ses activités contractuelles terrestres en Amérique du Nord.
Dans un communiqué, Jean-Georges Malcor, Directeur général, a souligné " qu'au vu de la faiblesse des conditions de marchés, caractérisées notamment par des incertitudes sur les investissements de nos clients, un allongement des délais dans l’attribution des projets et une pression sur les prix, l’ensemble de l’année restera difficile. Dans ce contexte de marché, le groupe CGG a décidé d’accélérer et d’intensifier ses mesures de restructuration sur l’exercice 2014.
Nous anticipons une amélioration de nos résultats au second semestre grâce à un quatrième trimestre traditionnellement fort ", a-t-il précisé.