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L'ouverture reste fragile et la tendance incertaine avant le ZEW

Publié le 14/10/2014 09:17
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

MARCHÉS ACTIONS

Sur les marchés actions, alors que les principales bourses européennes avaient légèrement rebondi hier, Wall Street a clôturé en net repli en raison des craintes sur la croissance économique mondiale et en ce début de saison des résultats trimestriels où certains poids lourds de la côte vont commencer à publier dès aujourd’hui.

Le CAC 40 a grappillé 0.12% à 4 078.70 points, tandis que le DAX et le Footsie se sont adjugés respectivement 0.27% et 0.41%. Du côté de Wall Street, le Dow Jones concède 1.35% à 16 321.07 points, le S&P 500 1.65% à 1 874.74 points et le Nasdaq 1.46% à 4 213.66 points. Les marchés se retrouvent dans un contexte tendu, faute de catalyseur majeur, les investisseurs gardent en tête les révisions à la baisse de la croissance économique mondiale et tout particulièrement des données de plus en plus alarmantes en Europe, alors que son fer de lance, l’Allemagne se retrouve à son tour à la peine. De plus, la faiblesse des prix du baril pénalise fortement les compagnies pétrolières, alors que la menace de propagation du virus Ebola pénalise de son côté les compagnies aériennes et liées au tourisme. Rappelons également qu’hier était le Colombus Day, un jour férié aux Etats-Unis, bien que les marchés étaient ouverts, la volatilité a augmenté.

Les investisseurs vont à présent se tourner vers la publication des résultats de grands groupes aujourd’hui tels que LVMH (PARIS:LVMH) et Casino(PARIS:CASP) en France après la clôture du CAC 40. Du côté des Etats-Unis, on attendra avant l’ouverture de Wall Street Wells Fargo (NYSE:WFC), Citigroup (NYSE:C) et JPMorgan (NYSE:JPM) puis Intel à la clôture. On attendra également les résultats de Johnson & Johnson (NYSE:JNJ), qui rappelons-le, est un groupe pharmaceutique qui travaille intensivement à l’heure actuelle, sur l’élaboration d’un vaccin contre le virus Ebola.

Il y a quelques dizaine de minutes, la Bourse de Tokyo, qui était fermée hier, a subi à son tour un net repli en cédant 2.38% à 14 936.51 points.

Les principales bourses européennes, dans le sillage de leurs consœurs américaines, sont attendues en territoire négatif ce matin à l’ouverture. Le CAC pourrait perdre jusqu’à 0.7%, le Dax 0.45% et le Footsie 0.4% à une quinzaine de minutes de l’ouverture. Les investisseurs scruteront également aujourd’hui le ZEW allemand, indice de confiance, qui devrait confirmer les inquiétudes au sein de la zone Euro.


FOREX

Ce matin sur le marché des changes, le dollar met fin à l’impulsion haussière imposée par la monnaie unique depuis le début de semaine, pour glisser d’une trentaine de pips. Gagnant du terrain face à ses principales contreparties, le billet vert renoue assez logiquement avec la hausse, au vu des tendances de croissance économique aux Etats-Unis. A l’heure où la propagation du virus Ebola inquiète, la faiblesse temporaire du dollar est due aux discours de certains responsables de la FED, assimilant le ralentissement économique mondial à un retardement de l’augmentation des taux d’intérêts américains. La vision de la FED sur cette économie mondiale est en partie due à une économie allemande hésitante, montrant des signes de faiblesse. La première économie de la zone euro sera donc scrutée par les cambistes lors de la publication de son indice de confiance ZEW, aujourd’hui à 11h. La monnaie unique évoluera également au rythme des annonces en zone euro, telles que l’indice des prix à la consommation en France, ou encore les chiffres de la production industrielle en Europe. La paire phare du marché des devises évoluait ce matin aux encablures des $1,2710 pour un euro.


Outre-Manche, le Cable évolue sans grandes tendances depuis le début de semaine, rebondissant sur la résistance à $1,6050. Ce matin, le cross s’échange à $1,6058 pour une livre. Les investisseurs pourront suivre aujourd’hui à 10h30 l’indice des prix à la consommation, ainsi qu’à la production en Angleterre, afin de tenter de stimuler le cours de la devise britannique. Face à la monnaie unique en revanche, la devise anglaise met fin à une chute entamée depuis le début de la semaine, évoluant à £0,7910 à 8h, après s’être retournée aux alentours des £0,7931 pour un euro.


En Asie, la devise australienne a gagné une centaine de pips ce matin face à l’euro, s’éloignant du plus bas mensuel atteint lundi à 1,46 dollars australien. Le cours de la paire de devise ne semble pas tenir compte du manque de confiance en Australie, passant de 7 lors de l’exercice précédent, à 5 ce mois-ci. Cet indicateur pourtant témoin de la santé économique du pays, n’a pas non plus eu l’effet escompté face au billet vert, amenant le cours à osciller autour des 1,1386 dollars australien pour un dollar américain. La tendance de fond depuis le début de la semaine reste quand même à la hausse pour la devise australienne face à ses deux principales contreparties, profitant en autre de la vente de 20 milliards de yuans par la Banque Populaire de Chine à des accords de rachat de 14 jours, à 3,4%, la Chine étant le principal partenaire commercial de l’Australie.


MATIÈRES PREMIÈRES
Au chapitre des matières premières, le brut léger américain tente une première stabilisation sur les $85. Le WTI étend sa déroute à un prix au plus bas depuis vingt-deux mois en raison des hausses de stocks américains qui augmentent la surabondance mondiale et entraînent le baril dans un marché baissier.

Le Contrat sur le WTI pour Novembre a baissé de 91 centimes à $84.83 et côte ce matin $85.04. Les prix restent sur une baisse de 14% cette année. Le contrat européen de mer du Nord est aussi retombé sur les supports de vendredi en lâchant 81 centimes ou 0.9% à $88.19. On reste donc toujours sur des plus bas de décembre 2014. Le brut européen s’échangeait avec une prime de $3.19 contre $3.15 avec l’américain.

Du coté des statistiques, les stocks de barils léger américain ont encore augmenté la semaine dernière de 2.5 millions ce qui remonte à 364.2 millions le nombre de stocks. Ceci s’explique principalement par la production qui a grimpé de 8.88 millions de barils par jours la semaine passée.

Les marchés à terme sur le pétrole se sont donc effondrés ces dernières semaines avec une surabondance de la matière d’une part du côté d’une surproduction et d’autre part un ralentissement de la croissance mondiale. Les techniques d’extraction à la verticale accroissent la production aux Etats-Unis à des niveaux jamais atteints depuis plus de 30 ans. Les pays de L’OPEP eux réagissent en réduisant leurs prix pour rester compétitifs sur le marché asiatique en gardant des parts de marchés importantes au lieu de réduire l’offre par la baisse de production.

Les analystes ne croient pas du tout à un ralentissement de la production de la part des Etats-Unis, reste à savoir combien de temps les pays de l’OPEP sont prêts à attendre en réduisant leurs marges pour garder leurs précieuses parts de marchés sur le continent asiatique ?

Sur les métaux, l’once d’or au comptant se négociait à $1234,77 et a atteint le sommet du 17 septembre à $1237.86. L’or est échangé à des niveaux aux plus hauts de quatre semaines, à cause des craintes de ralentissement de l’économie mondiale et l’accalmie de l’appréciation du dollar américain par rapport aux autres monnaies. En effet l’appréciation du dollar ces dernières semaines avait empêché toute poussé de l’or mais maintenant que la stabilisation est faite notamment sur la paire EURUSD sur les 1.27, la hausse ne pourrait être contenue. A remarquer, un réveil sur le platine qui avait perdu beaucoup de terrain par rapport aux autres métaux précieux du fait de ces deux facettes, à la fois valeur refuge et matière industrielle. L’once au comptant a repris 1.1% à $1276.95.

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