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Chute des indices avec les obligations étatiques et l'euro

Publié le 04/06/2015 09:46
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

Le retour de la volatilité sur les obligations étatiques et la remontée de l'euro font chuter les indices

MARCHÉS ACTIONS
Les principales places actions ont terminé en territoire positif hier, portées notamment par les propos tenus par le président de la BCE, Mario Draghi, et dans l’espoir de voir un accord entre la Grèce et ses créanciers. Les investisseurs ont bien accueilli le discours de la BCE qui a revu à la hausse ses prévisions d’inflation à 0.3% même si Mario Draghi a précisé voir un peu moins de vigueur dans la croissance ces dernières semaines. De plus, les marchés sont rassurés sur le fait que la BCE prévoit toujours d’amener le QE à son terme.

Les marchés continuent, sans surprise, d’être très attentifs à l’évolution du dossier grec. Les négociations se poursuivent mais un accord n’a toujours pas été trouvé. Bien que les principaux acteurs, à savoir Angela Merkel, François Hollande, Alexis Tsipras et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker soient unanimes sur le fait de trouver une solution immédiate, le plan de réformes structurelles présenté par Athènes semble toujours insuffisant. Rappelons qu’Athènes doit rembourser demain 300 millions d’euros au FMI, ce qui constitue la première tranche des 1,6 milliards d’euros que doit la Grèce au mois de Juin.

Le CAC 40 a progressé de 0.59% à 5 034.17 points, tout comme le Dax et le Footsie avec respectivement 0.80% et 0.32% à 11 419.62 points et 6 950.46 points. Alors que le marché obligataire continue de porter les places actions, Wall Street a pour une fois pu profiter de bons indicateurs américains concernant l’emploi notamment. Le Dow Jones s’est adjugé 0.36% à 18 076.27 points, le S&P500 0.21% à 2 114.07 points et le Nasdaq 0.45% à 5 099.23 points.

Ce matin la Bourse de Tokyo a rebondi après deux séances de baisse et a grappillé 0.07% à 20 488.19 points. Les principales places actions sont attendues en légère baisse ce matin à l’ouverture, alors que toujours aucun accord n’a été trouvé autour de la Grèce.


FOREX
La monnaie unique européenne poursuit son impulsion haussière encore sur la journée d’hier, puisque la parité EUR/USD passe hier d’un plus bas à 1.1080$ à un plus haut à 1.1286$, gagnant donc plus de 200 pips dans la journée. L’euro rebondit d’une part par la publication en début de semaine de l’indice des prix à la consommation qui est ressorti en hausse à 0.3% contre un consensus à 0.2% et un chiffre précédent nul. Cette nouvelle a permis à l’euro de revenir sur les 1.10$, indiquant notamment que la politique monétaire ultra accommodante mise en place par la BCE commence à porter ses fruits. Hier, la conférence de presse de Mario Draghi, Président de l’institution a été bien accueillie par les marchés, ce dernier s’étant montré optimiste sur les perspectives des conditions économique générales au sein de la zone euro, notamment sur les prévisions d’inflation en 2015. Par ailleurs, le billet vert pâtit de nombreuses publications moins bonnes qu’attendues : l’indice PMI non manufacturier ressort en baisse à 55.7 contre 57 attendu et 57.8 précédemment.

Aujourd’hui, la journée sera rythmée par l’indice PMI des ventes ay détail en zone euro, mais également par le chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis, prévu en baisse à 279 000 contre 282 000.

Les paires en yen évoluent légèrement à la baisse ce matin, bien que l’euro se soit fortement renforcé face à la devise nippone depuis le début de la semaine. Le dollar contre le yen s’échange ce matin juste au-dessus du seuil des 124 yens à 124.20 yens. L’euro recule face la devise nippone et de son côté s’échange aux alentours des 139.61 yens, soit -0.32% à près de 9 heures.


MATIÈRES PREMIÈRES
Hier le pétrole a perdu du terrain et repasse sous les 60$. Alors que l’euro continue sa hausse engagée depuis le 26 mai, la corrélation négative entre le pétrole et la parité EUR/USD continue de faire son effet. Pendant que l’euro atteignait son niveau de mi-mai à 1,1274$, hier soir le baril de brut a clôturé en baisse significative de 2,34% à 59,61$.

Hier après-midi, pendant la séance à Wall-Street, ont été publiés les chiffres concernant les stocks de pétrole de brut aux Etats-Unis. Le consensus tablait pour une baisse de 1,7 millions de barils alors que le chiffre s’est révélé être à -1,9 millions, très légèrement inférieur aux prévisions. Depuis début mai les stocks publiés évoluent négativement après un mois de mars et d’avril ponctués de fortes hausses.

Ce matin les deux barils consolident. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future juillet « Light Sweet Crude » baisse de 0,36% à 59,43$. A Londres, le pétrole Brent de la mer du Nord sur l’Intercontinental Exchange (ICE) recule de 0,24% à 63,64$.

Les annoncent se succèdent avant le début officiel, vendredi, de la réunion des pays de l’OPEP à Vienne. Le secrétaire générale de l’organisation a déclaré que l’offre de pétrole de schiste faisait partie intégrante de l’offre de pétrole mondiale.

Ce matin l’once d’or vient se positionner sur son support court terme identifié à 1 183$ en baisse de 0,13% à 1 183,30$. Du côté de l’once d’argent livraison juillet, celle-ci s’échange contre 16,45$ en légère baisse de 0,16%.

Quant au gaz naturel livraison juillet 2015, il cote actuellement 2,643$ en hausse de0,36%. Ce jeudi à 16h30 sera publié les stocks de gaz naturel. Les analystes prévoient une hausse de 121Btu pour cette semaine. La semaine dernière le chiffre publié s’élevait à 112Btu. Les stocks de gaz sont en hausse depuis 8 semaines. Cela nous permettra de voir si cette tendance est confirmée par le chiffre publié cette après-midi.

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