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Les banques centrales et la Grèce continuent d'animer les marchés

Publié le 22/05/2015 17:07
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

Marchés actions :

Cette semaine a été une nouvelle fois marquée par le scepticisme des investisseurs quant à une issue positive autour du dossier grec. En début de semaine, les différents responsables politiques européens ont une nouvelle fois réitérer la nécessité pour la Grèce d’accélérer la mise en place de réformes structurelles pour continuer à bénéficier d'aides financières. La position du ministre allemand de l’économie est sans ambiguïté, celui-ci a en effet affirmé que sans les réformes structurelles exigées, le troisième plan d’aide pour Athènes ne serait pas envisageable. Mardi, le commissaire européen chargé des Affaires économiques, a voulu se montrer rassurant et a affirmé sa confiance quant aux suite des négociations entre la Grèce et ses créanciers. Malgré ce ton optimisme, Pierre Moscovici a tout de même souligné que le temps venait à manquer. Jeudi soir, la chancelière allemande et le président français, ont eu un entretien qui a duré près de deux heures sur ce sujet épineux.

Les opérateurs de marché ont également suivis de près la réunion politique monétaire de la BCE qui s’est tenu mercredi. Le président de la Banque centrale européenne a été positif sur la situation de la zone euro. En effet, Mario Draghi , a indiqué que les perspectives de la zone euro n’ont jamais été aussi bonnes depuis la crise connue en 2008. Selon le président de la BCE, cet apaisement sur la situation économique devrait être utilisé par tous les gouvernements à mettre en place des réformes structurelles afin que les effets positifs puissent avoir un effets durable sur toutes les économies.

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Du côté des annonces économiques, la semaine a été chargée en statistiques importantes. Tout d’abord, l’Allemagne affiche une croissance à 0,3% pour le premier trimestre. Par la suite, le baromètre Ifo qui mesure le moral des entrepreneurs allemands, a été publié à 108,5 au lieu des 108,3 pressentis par les analystes. On note aussi du côté de la France de la progression du climat des affaires qui s’ést établit à 97 points, soit son niveau le plus haut depuis plus de trois mois et demi.

Aujourd’hui la Banque du Japon(BoJ) a confirmé le maintien de sa politique monétaire accommandante avec son programme de rachat d’actifs à hauteur de 80 000 milliards. Dans son communiqué, la BoJ a également revu en hausse son appréciation de l’économie grâce au léger rebond de la consommation et des exportations. Le Japon affiche pour le premier trimestre sa plus forte croissance depuis un an. Le produit Intérieur Brut du Japon a été publié avec une hausse de 2,4% alors que le consensus établi était à 1,6%.

Comme attendu, la Fed ne devrait pas revoir ses taux à la hausse pour le mois de juin. En effet, les mauvaises annonces macroéconomiques ont révélées une fragilité de l’économie américaine pour le premier trimestre. Malgré ce ralentissement, la Fed reste optimisme pour les prochains trimestres. Les principaux indices américains ont soufferts cette semaine de la forte dépréciation du dollar.

Après une semaine de consolidation, les principales places européennes sont reparties en avant cette semaine, et devraient clôturer cette semaine par un gain hebdomadaire. Le discours de Janet Yellen ce soir sera tout particulièrement attendu.

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Forex :

Sur le marché des devises, la semaine a été chargée et la volatilité particulièrement élevée du fait d’un calendrier économique chargé. En effet, sur ces cinq derniers jours de cotation, la parité phare du marché des devises est passée d’un plus haut à 1.1451$ mardi, son niveau le plus élevé depuis début février, à un plus bas en trois semaines à 1.1062$ sur la journée d’hier, soit une baisse hebdomadaire de 2.14%.

Cette semaine, de nombreuses annonces macroéconomiques sont venues impacter le cours de l’EUR/USD. La monnaie unique avait bénéficié jusqu’en début de semaine d’un regain d’aversion pour le risque. Cependant, certains indicateurs macroéconomiques décevants sont venus plomber la monnaie unique européenne: l’indice ZEW du sentiment économique en Allemagne est ressorti fortement en baisse à 41.9 contre 53.3 précédemment et 49.0 attendu par le consensus. Par ailleurs, les chiffres sur les permis de construire et les mises en chantier aux Etats-Unis sont ressortis en forte hausse par rapport aux chiffres attendus, permettant au billet vert de se renforcer. Au niveau des annonces des banquiers centraux, les réaffirmations de la politique monétaire ultra accommodante en zone euro et de rachat anticipés d’actifs sur mai et juin en prévision d’une liquidité plus faible en période estivale et les propos du gouverneur de la Banque de France, affirmant que la BCE serait prête à intensifier son action afin d’atteindre l’objectif d’inflation des 2%, ont affaibli la monnaie unique européenne. Même si la Grèce reste au cœur des préoccupations en zone euro, la monnaie unique reprend des couleurs depuis la fin de la semaine lorsque, mercredi, la Réserve fédérale a clairement évincé la possibilité d’une remontée des taux au mois de Juin prochain, du fait de chiffres macroéconomiques insuffisants, ne permettant pas de réunir les conditions d’un relèvement des taux. Ainsi, le calendrier d’une première hausse des taux reste incertain, ce qui a pénalisé le billet vert au profit de la monnaie unique européenne.

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Graphiquement, la parité est venue casser plusieurs niveaux depuis la fin de la semaine dernière, le prochain niveau à la hausse est celui des 1.1243$, à la baisse les 1.1105$ ne sont pas à exclure.

Sur la semaine, la devise nippone gagne du terrain face à l’ensemble de ses contreparties excepté le dollar américain, renforcée par une croissance en forte hausse : le PIB annuel préliminaire du Japon a fortement augmenté à 2.4% par rapport aux attentes des analystes qui avaient prévu un consensus à 1.5% contre 1.1% précédemment. Le billet vert progresse de 1.35% face à la devise nippone et s’échange en fin de semaine au-dessus du seuil des 120 yens à 120.79 yens, contre 119.31 yens au plus bas. L’euro, affaibli cette semaine, cède 0.53% face au yen, passant d’un plus haut lundi à 136.96 yens à 133.91 yens au plus bas mercredi.

Le cable recule sur la semaine de 0.85%. En effet, le GBP/USD passe d’un plus haut à 1.5747$ à un plus bas à 1.5447$, perdant 300 pips entre la journée du lundi et du mardi, le dollar étant en position de force.

Matières premières :

Cette semaine, le pétrole de brut sera revenu sous la barre des 60$. Ce niveau avait été cassé à la hausse fin avril et n’avait pas été ré-atteint depuis mi-décembre 2014. Cette cassure des 60$ s’est effectué ce mardi 19 mai, le jour de l’annonce du renforcement, pendant les deux prochains, des rachats d’actifs par la Banque Centrale Européenne (BCE). Lors de cette journée, le pétrole de brut a chuté de 3,46% pour atteindre, après cette forte chute, les 58,27$.

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Aujourd’hui, les deux barils sont orientés à la baisse. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future juillet « Light Sweet Crude » lâche 1,03% à 60,09$. A Londres, le pétrole Brent de la mer du Nord sur l’Intercontinental Exchange (ICE) est dans le rouge, avec une baisse de 1,24% à 65,7$. Beaucoup de nouvelles tiraillent les investisseurs sur le marché des matières premières. La volatilité est de retour cette semaine sur les deux barils. Après l’annonce de Benoit Coeuré, membre du directoire de la BCE, mardi dernier, l’euro s’est de nouveau déprécié et de manière très brutale. Le renforcement du dollar a détourné les investisseurs du baril de brut qui est libellé en dollar, pour investir sur des placements alternatifs.

L’Etat Islamique continue son avancé en Irak et en Syrie. Malgré la mort du « premier ministre du pétrole » de Daesh cette semaine, la prise récente de villes importantes au Moyen-Orient augmente l’instabilité dans la première zone géographique exportatrice de pétrole au monde. De plus, l’Arabie Saoudite reprend ses frappes aériennes, suite à la trêve humanitaire, pour repousser les insurgés qui prennent le contrôle de puits de pétrole stratégiques au Yémen.

Ce mercredi, le département de l’énergie américain a annoncé que les stocks de pétrole ont pour la 3ème semaine consécutive évolués négativement. Après une baisse des stocks de pétrole de brut de 2,191 millions de barils la semaine dernière, le DoE a publié une baisse de 2,674 millions de barils, chiffre inférieur aux attentes des investisseurs.

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Enfin du côté du plus gros importateur mondial de baril au monde, la Chine affiche un ralentissement de sa croissance dans le secteur manufacturier. La Chine consomme une quantité importante de pétrole pour développer son activité manufacturière. Si cette tendance tend à perdurer, la demande chinoise en pétrole pourrait baisser. L’offre étant déjà très abondante, si la demande baisse, cela pourrait avoir un impact significatif sur les prix du baril.

Du coté des métaux précieux, les onces d’or et d’argent ne trouvent pas de tendance claire. Mercredi soir, la Réserve Fédérale des Etats-Unis s’est encore montrée prudente et attentiste avant une remontée des taux. Aujourd’hui les métaux précieux sont orientés à la hausse. L’once d’or grappille 0,58% à 1 211$. L’once d’argent échéance juillet est en légère hausse de 0,65% à 17,24$.

Quant aux matières premières agricoles, l’annonce par des météorologues américains de la possibilité du retour du phénomène El Niño laisse pour l’instant de marbre les investisseurs. Ce phénomène avait été annoncé l’année dernière à la même période, par erreur. Cependant si ce phénomène est de retour dans le Pacifique, les pluies diluviennes qui y sont associées peuvent fortement impacter les récoltes en Australie. Ce pays est le 3ème exportateur mondial de blé, et est un fournisseur principal de viande et de lait. Enfin ce changement de climat peut avoir des conséquences sur toute l’Asie et sur la production de coton, de riz, de caoutchouc, de sucre et de soja. L’arrivée de ce phénomène sera donc suivie de très près par les investisseurs du monde entier. En début de journée sur Euronext le blé cotait 189,25€ la tonne en hausse de 5,57% depuis le début de la semaine. Le contrat maïs, échéance aout 2015, cote actuellement 162,50€ la tonne en hausse de 0,46% sur la journée.

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