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Les indices et le dollar reprennent leur marche en avant

Publié le 10/04/2015 16:27
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

Marchés actions :

Les marchés actions se dirigent tout droit vers un gain hebdomadaire. Les places européennes, le CAC 40 et le Dax en tête, évoluent proche de leurs plus hauts niveaux depuis 2008. Le Dax tire tout particulièrement son épingle du jeu, évoluant pour le moment aux alentours des 12,300 points. Le CAC 40 a franchi assez nettement la barre des 5 200 points. Le Footsie revient proche de ses plus hauts niveaux du mois de mars dernier à 7 030 points.

Rappelons que la semaine a éré écourtée en raison de la fermeture des principales places européennes pour cause de Lundi de Pâques. Wall Street a débuté cette semaine dans le vert, en dépit de chiffres sur l’emploi particulièrement décevants vendredi dernier. L’un des évènements majeurs cette semaine était bien évidemment les minutes de la FED, mais également le lancement du bal des publications des résultats d’entreprises. En raison des mauvais chiffres sur l’emploi, les « minutes » de la FED étaient tout particulièrement attendues. En effet, ce chiffre donne le sentiment que la reprise économique américaine peut se fragiliser dans un contexte marqué par la vigueur du dollar, ce qui pourrait inciter la Réserve fédérale à ne pas précipiter sa hausse des taux d'intérêt. De plus, une déclaration du président de la FED de New-York a rassuré les investisseurs. Il a annoncé qu’une hausse des taux « serait relativement superficielle » dans un premier temps. Les mauvais chiffres de l’emploi pourraient également amener la FED à reporter cette fameuse hausse des taux.

Néanmoins, suite à la publication des minutes de la FED mercredi, on retiendra notamment la possibilité de voir les taux amorcer leur hausse dès le mois de Juin si la situation économique le permet. Néanmoins, la FED a précisé vouloir prendre son temps dans sa phase de remontée des taux. Rappelons, que le consensus tablait sur un début de hausse des taux entre Septembre et Octobre 2015. Il faudra toutefois continuer de scruter les chiffres de l’emploi et l’inflation américaine. En effet, le dernier rapport sur l’emploi était tout particulièrement décevant.

Les investisseurs vont se tourner dorénavant vers la publication des résultats trimestriels aux Etats-Unis avec une certaine crainte. En effet, les résultats sont attendus à la baisse en raison notamment de la forte hausse du dollar ces derniers mois qui devrait avoir un impact non négligeable sur les comptes de résultats des entreprises exportatrices tout particulièrement.

Dans l’actualité en Europe, le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis, a confirmé que le pays "avait l'intention d'honorer toutes ses obligations vis à vis de ses créanciers et ce "ad infinitum". Le ministre a ajouté que le gouvernement prévoyait de "réformer la Grèce en profondeur". L’intention est clairement de calmer les craintes sur le marché de la dette, alors qu’Athènes devait rembourser jeudi une tranche d'un prêt du Fonds monétaire international d'un montant de 450 millions d'euros.

A noter également, la rencontre hier entre le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et Vladimir Poutine à Moscou mercredi, soit un jour avant que la Grèce ne rembourse son prêt au FMI. Alors que les négociations autour de la dette grecque patinent avec les membres de l’Eurogroupe, les investisseurs s’inquiètent de voir la Grèce se tourner vers la Russie pour obtenir de l’aide. Le ministre russe des finances a, pour le moment, démenti l’idée d’une demande de prêt de la part de la Grèce. Les discussions devraient se poursuivre dans les prochains jours, même si un accord semble loin d’être trouvé.

La semaine prochaine, les investisseurs pourront mieux évaluer l’impact de la hausse du dollar sur les comptes de résultats des sociétés exportatrices américaines. En effet, les publications des résultats trimestriels vont s’accélérer. De plus, les investisseurs devront également se montrer attentifs à l’évolution du dossier grec.

Forex :

Cette semaine la monnaie unique a fortement baissé et la volatilité a été importante sur le marché des devises. En effet, sur ces cinq derniers jours de cotation, la parité EUR/USD est passée d’un plus haut à 1.0906$ lundi à un plus bas à 1.0589$ aujourd’hui, soit une baisse hebdomadaire de 1.57%. Plusieurs éléments de la semaine permettent de mieux comprendre les variations à la baisse du cours de la parité phare du marché des devises.

Alors que vendredi dernier, l’EUR/USD avait atteint un plus haut à 1.1025$ lors de la publication d'un rapport sur l'emploi décevant aux Etats-Unis (126 000 emplois créés contre 237 000 attendus), cette semaine, la parité EUR/USD a perdu fortement du terrain, cassant plusieurs niveaux techniques de support, le dernier niveau des 1.06$ dépassé à la baisse aujourd’hui.

L’actualité macroéconomique expliquant le repli de l’euro sur la semaine est principalement liée à deux éléments: d’une part aux minutes du FOMC et d’autres part aux chiffres sur l’emploi américain.

En effet, sur son compte rendu de politique monétaire, Janet Yellen, à la tête de l’institution, a indiqué ne pas exclure une hausse des taux d’intérêts dès le mois de juin, ce qui a favorisé le renforcement du billet vert. Cependant, du côté des analystes, les opinions divergent sur la calendrier du relèvement des taux, mais la Fed pourraient commencer à prochainement agir si la situation économique et les statistiques macroéconomiques le justifient. Par ailleurs, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont reculé à 281 000 contre un chiffre qui était attendu plus élevé à 285 000, faisant tomber la moyenne sur les quatre dernières semaines à un niveau plus bas depuis 15 ans. Ces deux données positives pour le pays ont encouragé les investisseurs à acheter du dollar américain et vendre des euros, faisant retomber le cours de la parité sur un niveau du 18 mars 2015.

La devise britannique de son côté perd du terrain cette semaine face au billet vert du fait du renforcement du dollar américain. Malgré un indice PMI des service en hausse, les investisseurs ont favorisé l’achat de dollars contre la vente de livre sterling suite notamment aux chiffres publiés ce matin en Grande-Bretagne : une production industrielle en baisse à 0.1% contre 0.4% attendu et une production manufacturière en baisse aussi à 1.1% contre 1.3% prévu par le consensus. Dans ce contexte, le cable recule de 1.61% sur la semaine, atteignant au plus haut de la semaine les 1.4973$ et au plus bas les 1.4624$, soit une baisse de près de 350 pips entre mercredi et vendredi. La parité EUR/GBP perd 0.77% sur la semaine et cote à près de 13 heures aux encablures des 0.7244 GBP.

Sur la semaine, le dollar contre le yen ne perd que 0.02%, le billet vert s'est fortement renforcé et s’échange en fin de semaine au-dessus du seuil des 120 yens. L’euro, affaibli, recule face au yen et perd 2.05%, passant d’un plus haut à 130.51 yens à un plus bas à 127.36 yens aujourd’hui. Les bons chiffres publiés cette nuit en Chine ont permis à la devise japonaise de progresser : un indice des prix à la consommation en hausse à 1.4% annuel contre 1.3% attendu et un indice des prix à la production annuel en hausse aussi à -4.6% contre -4.8% dernièrement.

Cet après-midi, le rapport mensuel sur l’emploi au Canada devrait apporter de la volatilité sur les marchés et notamment sur la paire USD/CAD : le taux de chômage est attendu stable à 6.8% et la variation de l’emploi, qui mesure la variation du nombre de personnes ayant un emploi est attendu moins bon, en baisse de 5 000.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, les contrats à terme sur le pétrole ont été très volatiles cette semaine avec une différence de près de $5 entre le plus haut et le plus bas. Les marchés restent tiraillés entre la hausse des stocks américains d’un côté et les inquiétudes sur l’accord du nucléaire iranien de l’autre.

Le contrat mai sur le Brent gagnait $1.02 à $56.57 dans la matinée après avoir atteint les $58.02. Le brut léger américain lui, moins exposé au dossier iranien, gagnait seulement 37 centimes à $50.79. Mardi le contrat avait enregistré sa plus forte progression sur une journée et avait atteint les $54 juste avant la publication d'une nouvelle hausse des stocks américains.

Un conseiller du ministre du pétrole de l’Arabie Saoudite a déclaré hier que le prix du baril devrait remonter assez rapidement sur les $60 en raison d’une demande mondiale plus forte. D’après lui, la demande devrait augmenter d'un million de barils par jour. La publication de la production de l’Arabie Saoudite mardi soir a fait chuter rapidement le contrat sur le WTI. La production s’est élevée à 10.3 millions de barils par jour sur le mois de mars. L’expansion économique des États-Unis et de nombreux pays en développement devrait propulser la demande de pétrole sur les dix prochaines années. Les politiques et les problèmes actuels qui affectent le marché du pétrole restent limités.

Les prix du pétrole ont rebondi plusieurs fois sur la journée d’hier grâce à de bons indicateurs économiques allemands et les incertitudes quant aux négociations sur le programme nucléaire de l’Iran même si le dollar s’est renforcé hier par rapport aux autres devises.
L’Iran signera un accord final que si toutes les sanctions imposées par rapport à son programme nucléaire sont levées le jour même, cette réaction surprend les investisseurs. Le ministre du pétrole iranien, Bijan Zanganeh a déclaré jeudi que l’OPEP devait se coordonner pour accueillir le retour de l’Iran sur les marchés sans provoquer un effondrement des prix.

Sur les statistiques, rappelons également que les données du gouvernement américain publiées mercredi ont mis en avant encore une fois la hausse des stocks américains de 10.95 millions de barils par jour ce qui place un record à 482.4 millions au total sur la semaine dernière.

Sur les métaux précieux, l’or se dirige vers sa première perte hebdomadaire en près d’un mois. La tendance s'est accélérée après les minutes de la réserve fédérale américaine. En effet le maintien du discours de la Fed quant à sa politique sur la remontée des taux d’intérêts a fait repartir le dollar.

L’once d’or perdait 0.3% à $1196.99. Le métal a perdu 0.8% de sa valeur cette semaine. Le métal jaune augmente en période de hausse des prix et le marché s’attendait à une autre réaction de la Fed suite aux mauvais chiffres de l’emploi américain de mars publiés la semaine dernière. Le métal souffre surtout de l’appréciation du dollar. L’argent augmentait de 0.8% à $16.3258, les prix s’effondrent de 4.3% cette semaine, la plus forte baisse en une semaine depuis le mois de février. Le platinium se reprenait également ce matin de 0.6% à $1163 l’once.

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