MARCHÉS ACTIONS
Sur les marchés actions, les principales places ont terminé la dernière séance de la semaine en territoire positif à l’exception du CAC 40 qui a clôturé proche de la neutralité en cédant 0.05% à 4 830.90 points. Le Dax et le Footsie se sont adjugés respectivement 0.44% et 0.38% à 11 050.64 points et 6 915.20 points. Du côté de Wall Street, le Dow Jones s’est adjugé 0.86% à 18 140.44 points, le S&P500 0.61% à 2 110.30 points et le Nasdaq 0.63% 4 955.97 points.
La bonne surprise de cette fin de semaine a été l’accord trouvé entre en la Grèce et ses principaux créanciers de la zone euro afin de prolonger l’aide de quatre mois. Cette annonce a soutenu notamment Wall Street après une semaine limitée en volume d’échange en raison de cette attente. En échange, la Grèce s’engage à ne pas remettre en cause les réformes clés et à poursuivre ses efforts. Le problème est donc repoussé de quelques mois, et les investisseurs vont pouvoir souffler un peu et se tourner vers l’état de l’économie américaine. En effet, avec un certain nombre de publications macroéconomiques importantes cette semaine telles que le PIB ou les prix à la consommation, les investisseurs vont continuer à spéculer sur le calendrier de hausse des taux de la FED, alors que le dernier rapport la semaine dernière, relégué au second plan en raison de la Grèce notamment, a laissé envisager que cette hausse pourrait avoir lieu plus tard que prévue.
Les marchés scruteront également avec attention les derniers résultats d’entreprises, avec tout particulièrement les gros détaillants aux Etats-Unis tel que Target ou Macy’s.
Ce matin, dans le sillage de Wall Street vendredi et de l’accord trouvé autour de la Grèce, la Bourse de Tokyo a progressé de 0.73% à 18 466.92 points après avoir touché son plus haut niveau au cours des quinze dernières années.
Les principales places européennes sont également attendues en hausse et les investisseurs devraient retrouver goût au risque. Le climat des affaires en Allemagne ainsi que les ventes de logements existants aux Etats-Unis seront les deux indicateurs phares de la journée.
FOREX
La monnaie unique européenne recule ce matin de 0.23% et cote à près de 9 heures aux encablures des 1.1353$ contre 1.1392$ cette nuit alors qu’un accord trouvé entre la zone euro et la Grèce a été annoncé vendredi. En effet, la zone euro a décidé de prolonger de quatre mois le plan d’aide financière du pays, conclu entre les membres de la Troïka, à savoir l’Union Européenne, la Banque centrale européenne et le FMI. Toutefois, cet accord trouvé sur une extension de quatre mois du financement de l’économie grecque ne sera mis en place que lorsque la Grèce présentera d’ici ce soir une liste de réformes qui doit être approuvée par ses créanciers.
Par ailleurs, l’euro baisse également face à la devise nippone et cote aux alentours des 135.37 yens, soit en baisse de 0.16% depuis le cours d’ouverture. Les cambistes ne se positionnent pour le moment pas tout à fait acheteurs d’euros, ces derniers étant dans l’attente pour le moment du feu vert de la zone euro envers un prolongement du financement de la Grèce.
Le billet vert parvient à se maintenir grâce notamment à de bons chiffres publiés vendredi : le PMI manufacturier sur le mois de Février est en hausse à 54.3 contre 53.6 attendu et 53.9 précédemment, indiquant donc un secteur manufacturier en expansion. La parité USD/JPY gagne du terrain et cote aux alentours des 119.23 yens, soit en hausse de 0.20% depuis ce matin. Les ventes de maisons existantes de l’autre côté de l’Atlantique seront attendues cet après-midi à 4.97 M contre 5.04 M précédemment, un chiffre légèrement moins bon.
MATIÈRES PREMIÈRES
Les cours de l’or noir se stabilisent en ce début de semaine après l’accord trouvé vendredi soir entre la Grèce et ses partenaires européens sur une rallonge de quatre mois pour son refinancement. Une nouvelle qui vient renforcer l’optimisme des investisseurs avec le début, en parallèle, du programme d’assouplissement quantitatif de la Banque centrale européenne qui commencera cette semaine. Néanmoins, les cours ont toujours du mal à repartir à la hausse, pénalisés par une offre abondante d’or noir sur le marché. Le dernier rapport du département américain de l’énergie (DoE) publié jeudi dernier, atteste que les réserves américaines de brut sont à leur plus haut niveau depuis 1982.
Dans ce contexte, le light sweet crude se négocie ce matin pour 50,74 dollars tandis que le Brent de la mer du Nord s’échange quant à lui aux alentours de 60,12 dollars.
Du côté des métaux précieux, l’once d’or se traite pour 1 202,45 dollars après avoir rebondi sur son support majeur des 1 200 dollars. La tendance reste néanmoins à la baisse pour l’once d’or qui a déjà largement reculé depuis plusieurs semaines face au billet vert. Même tendance pour l’once d’argent qui s’échange en début de semaine autour des 16,27 dollars.