Obtenir 40% de réduction
⚠ Alerte résultats ! quelles actions sont destinées à s'envoler ?
Découvrez les actions des ProPicks. Ces stratégies ont gagné 19,7% cette année.
Débloquer la liste

Les marchés marquent le pas, la Grèce inquiète toujours

Publié le 17/04/2015 16:17
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

Marchés actions :

Les principales places actions en Europe accusent le coup ce vendredi, après avoir consolidé tout au long de la semaine. Le CAC 40 accuse le coup pour la deuxième semaine consécutive et s’éloigne quelque peu de son plus haut niveau depuis 2008 à 5 250 points. De même le Dax efface plusieurs semaines de gain. En dépit de cette baisse, les principales places restent sur des niveaux très élevées.

La semaine a commencé de façon plutôt calme. Les investisseurs se sont donc montrés prudents avant plusieurs journées chargées en publications macroéconomiques. Cette semaine, la BCE s’exprimait également. De plus, les investisseurs attendent avec impatience la suite des publications des résultats trimestriels, et tout particulièrement des grandes banques cette semaine. Suite à la forte hausse du dollar ces derniers mois face à un large panel de devise, et tout particulièrement face à l’euro, les entreprises US exportatrices seront tout particulièrement scrutées pour jauger l’impact de cette forte variation. Les résultats des entreprises sont, sans surprise, attendus à la baisse pour ce premier trimestre de l’année. Les premières publications font état de plusieurs bonnes surprises et notamment du côté des banques américaines.

L’un des dossiers majeurs de ces derniers mois, à savoir la dette grecque revient sur le devant de la scène cette semaine. La situation autour de la dette grecque reste en effet toujours très préoccupante. Standard and Poor’s a abaissé sa note sur la dette grecque à CCC+ avec une perspective négative. De plus, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a précisé que les différents partis étaient encore loin d’un accord, alors que l’on s’approche rapidement d’une date butoir. Standard and Poor’s précise même que la Grèce pourrait se retrouver en situation critique dès le 12 mai si le pays rembourse le FMI. Le premier ministre grec, Alexis Tsipras, continue de se montrer confiant sur le dénouement de ce conflit qui oppose principalement les membres de l’Eurogroupe et la Grèce. Le scénario du Grexit, bien que toujours peu probable selon les protagonistes, circulent de plus en plus. La rencontre entre Vladimir Poutine et le premier ministre grec il y a quelques jours n’invite pas à l’optimisme. Les différentes réunions et rencontres entre la Grèce et les membres de l’Eurogroupe vont s’avérer déterminantes dans les prochains jours.

Les résultats trimestriels d’entreprises ont quelques peu occulté les différentes publications macroéconomiques cette semaine. Et pourtant ces chiffres ont été globalement décevants tout au long de la semaine, repoussant l’idée d’une hausse des taux avant l’été. Les chiffres de l’inflation et de l’emploi seront toujours scrutés avec attention dans les prochaines semaines.

Forex :

La semaine a été favorable pour la monnaie unique européenne avec la conférence de presse du président de la Banque centrale européenne. Ce dernier s’est montré confiant sur l’efficacité des mesures apportées par l’institution pour relancer l’économie de la zone euro et surtout atteindre l’objectif d’inflation proche de 2%.

Les marchés ont également bien accueilli les propos de Mario Draghi sur la situation de la Grèce qui selon lui ne devrait pas faire défaut. Des propos qui ont renforcé la confiance des investisseurs alors que la Grèce reste l’un des principaux risques de déstabiliser la zone euro. En début de semaine, la commission européenne a rappelé que beaucoup de travail restait à être réalisé pour Athènes. De son côté, l’économiste en chef du FMI n’excluait pas le scénario d’une crise grecque. Les interrogations restent encore bien présentes sur la capacité de la Grèce à rembourser sa dernière tranche d’aide du plan d’aide UE-FMI alors que ses créanciers ont demandé au gouvernement grec une liste de réformes d’ici le 20 avril.

Les indicateurs économiques en provenance de la zone euro ont également jouer en faveur de la monnaie unique à l’image du marché automobile qui affiche une progression de 10,8% des immatriculations de voitures neuves pour le mois de mars, soit la plus forte hausse depuis un an.

En parallèle le billet vert a souffert d’indicateurs ressortis dans le rouge, comme l’activité manufacturière de la région de New York qui enregistre une forte baisse sur le mois d’avril pour repasser dans le rouge. La production industrielle a reculé de 0,6% le mois dernier soit sa plus forte contraction depuis plus de deux ans et demi. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont déçu également en atteignant un plus haut niveau de six semaines et les mises en chantier progressent moins que prévu. Ces dernières statistiques sèment le doute sur une possible remontée des taux de la part de la Réserve fédérale américaine dans les prochains mois, ce qui pourtant semblait presque acquis par les investisseurs.

En fin de semaine, la monnaie unique se traite au-dessus de la barre des 1,08 pour s’échanger à 1,0812 dollar, soutenue par les prix à la consommation qui sont ressortis en hausse de 1,1% sur un mois.

De son côté, la devise britannique se renforce face à ses principales contreparties pour s’échanger en fin de semaine à 0,7194 pence face à l’euro et repasser au-dessus de la barre des 1,50 contre le billet vert pour se négocier aux alentours de 1,5020 dollar. Les investisseurs ont bien accueilli les chiffres sur l’emploi vendredi en Grande-Bretagne. Le nombre de personnes travaillant a progressé de 248 000 pour atteindre un plus haut de 7 ans avec un niveau record de 31 049 millions de personnes ayant un emploi dans le pays. Le taux de chômage tombe à 5,6%, un plus bas depuis juillet 2008.

Au Japon, l’indice mesurant la confiance des ménages japonais s’affiche également dans le vert en progressant de 0,8 point sur un mois pour atteindre 41,7 points lorsque les analystes tablaient sur une hausse à seulement 41,4 points. Dans contexte, la devise nippone s’échange pour 118,80 yens face au billet vert et atteint 128,37 yens contre l’euro.

Matières premières :

Le pétrole s’apprête à enregistrer sa plus forte progression sur une semaine depuis quatre ans. Le contrat de mai sur le WTI s’échangeait en baisse de 55 centimes ce matin à $56.16. Depuis le début de l’année, les prix ont augmenté de 5.7%. Le Brent sur juin s’échangeait à $63.45, et est en passe d'enregistrer la hausse hebdomadaire la plus importante en quatre ans avec près de 9.6%. Le volume total a été environ 19% inférieur à la moyenne des 100 jours. La prime entre les deux barils était de $5.78.

Le Ministre du pétrole Iranien a suggéré mardi que l’OPEP devrait réduire d’au moins 5% sa production. Samir Kamal, le représentant de la Libye à l’OPEP lui avait dit que l’organisation devrait réduire de 800 000 barils par jour sa production pour pouvoir accueillir la nouvelle offre de l’Iran.

Le département de l’énergie américain prévoit un ralentissement sur le mois de mai de la production de pétrole de schiste. La production de brut a baissé de 20 000 barils par jour à 9.4 millions la semaine dernière. Les données de l’EIA montrent une contraction de l’offre du pétrole de schiste. La baisse du nombre d’appareils de forage en activité a conduit à une baisse de production du gaz de schiste. Le nombre de puits de forage en activité a diminué encore à 760 la semaine dernière, un taux d’utilisation au plus faible depuis décembre 2010. Schlumberger, le plus grand fournisseur au monde de services pétroliers a annoncé une suppression de 11 000 emplois en raison de la chute des prix.

Les cours de l'or noir ont été soutenus aussi mercredi par l'annonce d'une hausse plus modérée que prévue des stocks de pétrole aux Etats-Unis la semaine dernière. Les stocks de brut ont augmenté de 1.29 million de barils la semaine dernière à 483.7 millions alors qu’une hausse de 3.6 millions était attendue. C’est le plus haut niveau en données hebdomadaires compilées depuis Août 1982.

Le pétrole a également été soutenu par le conflit au Yémen. Al-Qaida a pris le contrôle de plusieurs positions clés dans le sud du pays avec notamment un aéroport, un port maritime et une raffinerie. Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a rassuré les puissances mondiales hier en affirmant qu’un accord nucléaire avec l’Iran serait examiné au congrès. L’Arabie Saoudite a produit au mois de mars à un niveau le plus élevé depuis plus de trente ans. Le pays a augmenté sa production de brut de 658 800 barils par jour en mars à 10.294 millions. L’Arabie Saoudite compte toujours bien défendre ses parts de marchés. La tendance reste toujours sur une surabondance de l’offre mondiale, en effet même si la hausse des stocks a été plus modérée, le niveau des stocks reste sur un niveau record. Du point de vue de la demande, la croissance chinoise a été moins élevée que prévu pour le premier trimestre et cela ne pourra qu’aggraver la surabondance de l’offre mondiale.

Sur les métaux précieux, l’once d’or se dirige vers une perte sur la semaine. L’once d’or semble se stabiliser autour des $1200 en attendant la réunion de la Fed à la fin du mois. Elle cotait ce matin au-dessus de ce seuil symbolique à $1206. L’argent augmentait de 0.2% à $16.324. Le platinum lui prenait aussi 0.2% à $1162.37.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés