Les marchés ont montré plus d’activité hier après un première séance bien terne. Les volumes commencent à s’étoffer même si on reste en-dessous de la moyenne sur l’année. Les valeurs financières étaient à l’honneur portées par la perspective d’une hausse des taux aux Etats-Unis qui amélioreraient leurs profits. La prudence reste toutefois de mise. Le rapport sur l’emploi est dans tous les esprits afin d’écarter définitivement (ou non) l’éventualité d’une hausse des taux de la FED au mois de Septembre. Autre sujet à la mode cet été : le pétrole qui a brusquement chuté hier après-midi après des propos du ministre iranien délégué à l’industrie, Mansour Moazami, pas très rassurant dans l’optique d’un vote de Téhéran en faveur d’un gel de la production lors de la réunion de l’OPEP fin septembre à Alger.
Les derniers faits marquants :
Les actions américaines ont peiné hier avec le choc d’une éventuelle sanction de la part de l’Union Européenne de 14,5 milliards de dollars pour Apple (NASDAQ:AAPL). En effet, l’Union Européenne a estimé que cela représentait les arriérés d’impôts dus au gouvernement irlandais. En cas d’échec dans la procédure judiciaire d’appel, cela représenterait une amende record alors qu’Amazon (NASDAQ:AMZN), Twitter et Facebook (NASDAQ:FB) ont déjà été dans le viseur de la cellule antitrust de l’UE.
Le marché du travail américain serait presque à pleine puissance et le rythme des hausses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale suivra sa progression d’après Stanley Fischer, le vice-président de la Fed. Fischer a aussi indiqué que la force de la monnaie a affecté l’inflation américaine et les bénéfices des sociétés mais les améliorations sur le marché du travail ont montré que l'économie avait résisté à ce vent de face. Rappelons que la Fed avait signalé depuis mars qu’elle relèverait les taux deux fois cette année, mais les investisseurs sont restés sceptiques.
Le chef de l’Armée Turque a indiqué qu’il n’y avait aucun relâchement dans l’offensive qu’il mène actuellement en Turquie pour cibler les djihadistes et des combattants kurdes. Il a également indiqué que les succès démontrent que le coup d’état mené le mois dernier n’a pas affaibli l’armée. Washington a déclaré que l'offensive menée par son allié de l'OTAN risquait de porter atteinte à la lutte contre l'État islamique parce qu'elle se concentrait sur les milices kurdes. Ankara argumente par la défense de son pays.
A suivre aujourd'hui :
La séance sera marquée par des données relatives à l’inflation et au chômage en Europe avec les IPC et les taux de chômage allemand et en Zone Euro.
Première salve d’indicateurs aux Etats-Unis. L’enquête ADP sera dévoilé en préliminaire au rapport sur l’emploi de vendredi. Autre indicateur notable : l’indice PMI de Chicago attendu en légère baisse.