La liste des émetteurs suivis par Oblis s’enrichit d’un nouveau nom : International Game Technology (NYSE:IGT) (IGT), un des acteurs majeurs de l’industrie du jeu.
IGT se définit comme une société spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation d’équipements et de systèmes de jeu. Spécialiste des casinos du monde « réel », l’entreprise américaine entend également être un acteur incontournable « dans le monde virtuel », en permettant aux joueurs de transposer leurs expériences sur les réseaux sociaux et tout autre environnement mobile et/ou interactif.
Fondé en 1981, le groupe a procédé au fil du temps à une série d’acquisitions pour se renforcer dans l’industrie du jeu en ligne. Il a acquis par exemple WagerWorks (machines à sous et jeux de table interactifs) en 2005 ou encore Million 2-1 (jeux mobiles) en 2008. En novembre 2010, IGT a consolidé l’ensemble de ces marques sous une seule bannière : IGT Interactive.
La compagnie américaine a réalisé un chiffre d’affaires de 2,1 milliards de dollars lors de son exercice fiscal 2014, un résultat opérationnel de 409 millions et un bénéfice net de 248 millions. Il n’a pas communiqué de prévisions pour l’exercice en cours. Et pour cause, les actionnaires viennent de donner leur feu vert à la proposition de rachat par l’italien GTECH (ex-Lottomatica), un autre acteur de taille.
Cette opération d’un montant de 4,7 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros) donnera naissance à un géant mondial « bénéficiant d’une position dominante dans tous les segments du marché des jeux » s’est félicité Marco Sala, patron de GTECH. Annoncée en juillet dernier, la transaction s’est traduite depuis lors par un quasi-doublement de l’action IGT.
Sur le marché obligataire, l’emprunt IGT d’une maturité égale au 15 octobre 2023 est disponible à 102% du nominal. Son rendement atteint 5%, sur base d’un coupon fixe de 5,35%. Notée « BB+ » chez Standard & Poor’s, cette obligation affiche une taille totale émise de 500 millions de dollars, par coupures de 2.000. La devise d’émission implique donc un risque de change. Compte tenu de la relative petite taille d'émission, il se peut qu'un manque de liquidité soit constaté sur le marché secondaire.