Un accord plus que fragile
« C’est un début d’ouverture ou du moins un semblant d’ouverture » explique Gauthier Rybinski, analyste géopolitique pour France 24. La Russie et les Etats-Unis, par la voie de leurs ministres des affaires étrangères seraient parvenus hier à une déclaration commune pour résoudre la crise ukrainienne. Cet accord prévoit notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l’ouverture d’un grand dialogue national. Néanmoins, un grand nombre d’experts semblent plus que perplexes quant à cette résolution pacifique du conflit et s’attendent à ce que la Russie ne respecte pas ses engagements. Seuls les évènements des prochaines semaines viendront confirmer ces craintes, qui plus est vis-à-vis d’un Vladimir Poutine qui a encore rappelé hier « qu’on ne pouvait que regretter le temps de l’URSS ». Cet accord n’a pas rassuré les pays baltes, craintifs de voir une expansion du conflit ukrainien, dont la Lituanie qui a renforcé ses exercices militaires à ses frontières. Le Kremlin maintient jusqu’à présent la version que l’on connait désormais bien : la Russie ne fait « que respecter » la volonté de populations russophones à se rattacher au géant russe. Naturellement, tant que ce point de vue n’aura pas évolué, cet accord ne servira strictement à rien dans les prochains jours. Ce petit jeu de déstabilisation géopolitique devrait donc continuer. Nous aurons l’occasion d’en parler lors de notre dernière séance de Live Trading de la semaine : rendez-vous à 15h15 !
Zoom sur l'or
Parallèlement à cette actualité, on comprend aisément l'engouement actuel pour les valeurs refuges comme l'or, l'argent ou le franc suisse. Intéressons-nous aujourd'hui à l'or. La valeur refuge par excellence évolue actuellement autour des 1 295$ l'once. Comme annoncé lors de nos précédentes analyses, la tendance haussière analysée jusqu’à présent s’est totalement essoufflée et nous sommes désormais dans un cycle baissier (présenté lors de nos deux dernières analyses). En D1, le RSI (14) évolue en dehors de ses zones de tension. Si les récents mouvements de la valeur sont grandement liés aux craintes soulevées par le dossier ukrainien et par le ralentissement économique en Chine, précisons quelques niveaux qui nous paraissent pertinents à court terme. Pour la séance en cours, nous privilégions un scénario baissier ayant pour point pivot les 1 314$. En dessous de ce niveau, les cibles envisageables à la vente se situent à 1 285$ et à 1 277$. En scénario alternatif, donc au-dessus de ce point pivot situé à 1 314$, nous tablons sur des cibles à 1 330$ et à 1 342$. Néanmoins, tant que le point pivot (à 1 314$) sert de résistance, comme actuellement, nous nous concentrerons sur un trading range avec un biais baissier, en ciblant particulièrement les 1 285$. Attention, toutefois : le biais baissier semble relativement limité. Nos précédentes analyses sur l’or ont largement porté leurs fruits à l’occasion des dernières séances de trading.
Rappel de notre trame de fond
Les actualités pourraient se succéder sans trame de fond, mais le lecteur n'y aurait aucun intérêt. Cette troisième partie de notre analyse est donc un espace de rappel de la trame de fond qui agite actuellement les marchés financiers. Les actualités secondaires ne manquent pas mais rappelons LE grand dossier du moment : le montant alloué au programme de soutien à l'économie US piloté par la Fed est réduit, pour la troisième fois. Initialement, quelques 85 milliards de dollars étaient injectés chaque mois sous la forme d'achats d'obligations et de titres hypothécaires. Désormais, suite au troisième « tapering », ce montant mensuel est de 55 milliards, amenuisant ainsi l'un des principaux leviers justifiant auprès des opérateurs boursiers les niveaux historiques récemment atteints par les indices occidentaux. Ce fameux « QE3 » représente clairement le fil conducteur des marchés financiers en ces temps de lente et fragile reprise économique. Pour autant, la Fed devrait globalement maintenir une politique monétaire largement accommodante en 2014, bien que nous tablons sur un arrêt total du programme « QE3 » à la fin de l'année.
« C’est un début d’ouverture ou du moins un semblant d’ouverture » explique Gauthier Rybinski, analyste géopolitique pour France 24. La Russie et les Etats-Unis, par la voie de leurs ministres des affaires étrangères seraient parvenus hier à une déclaration commune pour résoudre la crise ukrainienne. Cet accord prévoit notamment le désarmement des groupes armés illégaux et l’ouverture d’un grand dialogue national. Néanmoins, un grand nombre d’experts semblent plus que perplexes quant à cette résolution pacifique du conflit et s’attendent à ce que la Russie ne respecte pas ses engagements. Seuls les évènements des prochaines semaines viendront confirmer ces craintes, qui plus est vis-à-vis d’un Vladimir Poutine qui a encore rappelé hier « qu’on ne pouvait que regretter le temps de l’URSS ». Cet accord n’a pas rassuré les pays baltes, craintifs de voir une expansion du conflit ukrainien, dont la Lituanie qui a renforcé ses exercices militaires à ses frontières. Le Kremlin maintient jusqu’à présent la version que l’on connait désormais bien : la Russie ne fait « que respecter » la volonté de populations russophones à se rattacher au géant russe. Naturellement, tant que ce point de vue n’aura pas évolué, cet accord ne servira strictement à rien dans les prochains jours. Ce petit jeu de déstabilisation géopolitique devrait donc continuer. Nous aurons l’occasion d’en parler lors de notre dernière séance de Live Trading de la semaine : rendez-vous à 15h15 !
Zoom sur l'or
Parallèlement à cette actualité, on comprend aisément l'engouement actuel pour les valeurs refuges comme l'or, l'argent ou le franc suisse. Intéressons-nous aujourd'hui à l'or. La valeur refuge par excellence évolue actuellement autour des 1 295$ l'once. Comme annoncé lors de nos précédentes analyses, la tendance haussière analysée jusqu’à présent s’est totalement essoufflée et nous sommes désormais dans un cycle baissier (présenté lors de nos deux dernières analyses). En D1, le RSI (14) évolue en dehors de ses zones de tension. Si les récents mouvements de la valeur sont grandement liés aux craintes soulevées par le dossier ukrainien et par le ralentissement économique en Chine, précisons quelques niveaux qui nous paraissent pertinents à court terme. Pour la séance en cours, nous privilégions un scénario baissier ayant pour point pivot les 1 314$. En dessous de ce niveau, les cibles envisageables à la vente se situent à 1 285$ et à 1 277$. En scénario alternatif, donc au-dessus de ce point pivot situé à 1 314$, nous tablons sur des cibles à 1 330$ et à 1 342$. Néanmoins, tant que le point pivot (à 1 314$) sert de résistance, comme actuellement, nous nous concentrerons sur un trading range avec un biais baissier, en ciblant particulièrement les 1 285$. Attention, toutefois : le biais baissier semble relativement limité. Nos précédentes analyses sur l’or ont largement porté leurs fruits à l’occasion des dernières séances de trading.
Rappel de notre trame de fond
Les actualités pourraient se succéder sans trame de fond, mais le lecteur n'y aurait aucun intérêt. Cette troisième partie de notre analyse est donc un espace de rappel de la trame de fond qui agite actuellement les marchés financiers. Les actualités secondaires ne manquent pas mais rappelons LE grand dossier du moment : le montant alloué au programme de soutien à l'économie US piloté par la Fed est réduit, pour la troisième fois. Initialement, quelques 85 milliards de dollars étaient injectés chaque mois sous la forme d'achats d'obligations et de titres hypothécaires. Désormais, suite au troisième « tapering », ce montant mensuel est de 55 milliards, amenuisant ainsi l'un des principaux leviers justifiant auprès des opérateurs boursiers les niveaux historiques récemment atteints par les indices occidentaux. Ce fameux « QE3 » représente clairement le fil conducteur des marchés financiers en ces temps de lente et fragile reprise économique. Pour autant, la Fed devrait globalement maintenir une politique monétaire largement accommodante en 2014, bien que nous tablons sur un arrêt total du programme « QE3 » à la fin de l'année.