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Semaine hésitante, les marchés sans grande conviction

Publié le 24/04/2015 14:01
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

Marchés actions :

Cette semaine les marchés européens sont restés indécis sans parvenir à trouver de réelle tendance. Les investisseurs attendent plus d’éléments pour se positionner notamment en provenance de la Grèce alors que les incertitudes restent fortes sur le dossier hellénique. En effet, le pays doit faire face a de nombreux problèmes structurels qui pèsent sur son économie.

La solution pour une sortie de crise de la Grèce vient donc d’abord de la Grèce que de ses créanciers. Ces derniers pressent le pays de revoir rapidement ses réformes pour enrayer les difficultés du pays alors qu’Athènes doit bientôt faire face à un nouveau remboursement de sa dette après avoir déjà réussi à rembourser 450 millions d’euros au Fonds monétaire international en avril.

En cette fin de semaine, la réunion de l’Eurogroupe pourrait aboutir sur une validation des projets de réformes grecs pour débloquer les prochaines aides attendues par la Grèce à hauteur de 7,2 milliards d’euros. Les indicateurs économiques publiés cette semaine au sein de la zone euro n’ont pas pleinement satisfaits à l’image de la croissance du secteur privé qui est ressortie en dessous des attentes. Aujourd’hui, le climat des affaires en Allemagne dévoilé à un plus haut depuis juin pourrait redynamiser le marché. L’indice Ifo a atteint 108,6 sur le mois d’avril, soit un plus haut depuis juin 2014 après avoir enregistré son sixième mois consécutif à la hausse.

Ce midi, l’indice parisien s’échange en hausse de 0,66% à 5 212 points. Même tendance pour le Footsie et le Dax qui se négocient respectivement à 7 090 point (+0.23%) et 11 818 points (+0,28%).

Outre-Atlantique, les marchés américains ont grimpé à de nouveaux sommets en cette fin de semaine chargée en résultats de sociétés.

Le contrat future sur le S&P 500 évoluait dans le vert avant l’ouverture à 2115 points et le Nasdaq profitait des résultats de la veille et se négociait à 4515 points ce midi.

A Wall-Street jeudi, le Nasdaq Composite a battu son record historique en clôture qui datait de 15 ans. L'indice a fini à 5056,06 points, en hausse de 0,4%, dépassant son record en clôture de 5.048,62 points atteint le 10 mars 2000.

Les résultats ont été plutôt bons avec le secteur bancaire qui a publié globalement des résultats au-dessus des attentes. Google (NASDAQ:GOOGL) et Amazon (NASDAQ:AMZN) ont dévoilé hier soir des résultats plutôt positifs. Le bénéfice net de Google a augmenté à 3,59 milliards de dollars ou $ 5,20 par action avec un chiffre d’affaires qui a progressé de 12% sur le premier trimestre.

Le chiffre d'affaires du premier trimestre de Amazon a augmenté plus que prévu. Les ventes d'Amazon en Amérique du Nord ont augmenté de 24% à 13,4 milliards de dollars sur le trimestre, a indiqué la compagnie. Le chiffre d’affaires global a augmenté de 15% à 22.7 milliards de dollars au premier trimestre, mais la société renoue avec les pertes ce trimestre en enregistrant une perte de 57 millions de dollars.

Sur le plan macroéconomique, les chiffres du chômage, la production et les ventes de maisons existantes ont pourtant été en contraste avec la belle performance du marché. En effet les ventes de logements neufs ont baissé de 11.4% sur le mois de mars à 481 000 contre 543 000 précédemment. Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont également été plus soutenues la semaine dernière à 295 000. Il faudra suivre également cet après-midi à 14h30 les commandes de biens durables pour le mois de mars qui sont attendus en hausse de 0.3%.

En Asie, les valeurs chinoises ont réduit leur recul après que le régulateur boursier du pays ait démenti des spéculations selon lesquelles il allait augmenter les taxes appliquées aux investisseurs des marchés d'actions locaux, tandis que la Bourse de Hong Kong semblait partie pour signer sa sixième semaine consécutive de hausse. L'indice Nikkei se repliait du fait de prises de bénéfices après le franchissement récent de la barre de 20.000 points.

Forex :

Cette semaine la parité phare du marché des devises a fortement varié et la volatilité a été importante sur le marché des devises du fait d’un calendrier économique chargé. En effet, sur ces cinq derniers jours de cotation, la parité EUR/USD est passée d’un plus bas à 1.0660$ mardi à un plus haut à 1.0905$ aujourd’hui, soit une hausse hebdomadaire de 0.68%.

Cette semaine, de nombreuses annonces macroéconomiques sont venues impacter le cours de l’EUR/USD. La monnaie unique avait bénéficié jeudi d'un sondage de l'institut Gfk faisant état d'une amélioration, pour le cinquième mois d'affilée, du moral des consommateurs allemands, qui a atteint en avril son plus haut depuis fin 2011. Les mauvais chiffres des PMI en zone euro sur la matinée d’hier n’ont que peu impacté l’euro; c’est la série de mauvais chiffres côté américain qui est venue plomber la vigueur du billet vert. En effet sur la journée de jeudi, le PMI manufacturier du pays est ressorti en baisse à 54.2 contre 55.5 attendu et 55.7 précédemment, les demandes d’allocations chômage sont plus élevées que prévu cette semaine et les ventes de logements neufs ont baissé sur le mois de mars.

Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent aujourd’hui à Riga en Lettonie pour faire le point sur les avancées des discussions techniques avec la Grèce et ses créanciers. Actuellement, le deuxième plan de soutien a déjà été prolongé deux fois, et se termine en juin 2015. Athènes doit faire valider par ses partenaires une liste de réformes afin de recevoir une tranche d'aide de 7,2 milliards d'euros, vitale pour honorer ses dettes.

Par ailleurs, les investisseurs espèrent de nouvelles indications de la Fed sur le calendrier de la hausse des taux de l’institution, à l'issue de la réunion de son comité de politique monétaire qui aura lieu la semaine prochaine, les 28 et 29 avril, Une hausse des taux d'intérêt de la Fed rendrait le billet vert plus rémunérateur et donc plus attrayant pour les investisseurs. À l'inverse, la perspective de voir les taux rester proches de zéro plus longtemps pourrait peser sur le billet vert.

Sur la semaine, la devise nippone perd du terrain face à l’ensemble de ses contreparties, notamment pénalisée par des données macroéconomiques décevantes : le PMI manufacturier au Japon recule en-dessous du seuil des 50, indiquant un secteur manufacturier en contraction, alors que le chiffre attendu était de 50.8 et le précédent à 50.3. Aussi, l’indice PMI manufacturier chinois a reculé à 49.2 contre 49.6 prévu. Le billet vert s’est renforcé face à la devise nippone et s’échange en fin de semaine juste en-dessous du seuil des 120 yens à 119.47 yens. L’euro, renforcé, progresse cette semaine face au yen et gagne 1.07%, passant d’un plus bas à 127.44 yens à un plus haut aujourd’hui au-dessus du seuil des 130 yens à 130.11 yens.

Cet après-midi à 16h30, le discours du gouverneur de la Banque centrale du Canada, Stephen Poloz, devrait apporter de la volatilité sur les marchés et notamment sur la paire USD/CAD qui cote actuellement aux encablures des 1.2133$.

Matières premières :

Le pétrole connait une phase de consolidation latérale après sa très forte hausse de la semaine dernière. Le WTI Light Sweet Crude Oil échéance juin sur le New York Mercantile Exchange s’échangeait ce matin à 57,83$ en hausse de 0,26% sur la semaine. Le Brent de la mer du Nord cotait 65,46$ sur l’International Exchange en hausse de 2,75% sur la semaine. Le Brent atteint de nouveau ses niveaux de la mi-décembre. La prime entre les deux barils est de 7,63$.

Les principales statistiques de la semaine ont argué pour une baisse du pétrole. Les stocks hebdomadaires de brut aux Etats-Unis ont été largement supérieurs aux attentes. La statistique s’est révélée être deux fois plus importante que les anticipations du marché : 5,3 millions de barils contre 2,8 millions. La veille de cette annonce, l’Arabie Saoudite mettait un terme à ses frappes aériennes sur le Yémen. Les rebelles qui avaient pris le contrôle de certains puits de pétrole ont fui le pays. Même si le Yémen reste un faible acteur de la production de pétrole sur le marché international, cela va remettre en circulation des barils sur un marché où l’offre est déjà très importante.

Les cours de l’or noir ont aussi réagi aux statistiques chinoises. L’indice PMI manufacturier a montré une contraction de l’activité manufacturière de la Chine sur le mois d’avril. La Chine étant le plus gros consommateur de pétrole au monde cela rajoute une pression baissière sur le baril. La Chine avait annoncé le week-end précédent cette statistique des mesures pour soutenir l’économie. Lors de son déplacement à Séoul, le ministre du pétrole Ali Al-Naimi a précisé que la production de son pays est d’environ 10 millions de barils par jour et a déclaré : « J'ai dit à plusieurs reprises que nous serions toujours contents de fournir à nos clients ce qu'ils veulent. Aujourd'hui, ils veulent dix millions ».

La chute du pétrole engendre aussi de nombreuses modifications dans le secteur. Schlumberger a annoncé la semaine dernière une suppression de 11 000 emplois venant s’ajouter aux 9 000 emplois déjà supprimés en début d’année. De plus, le géant du pétrole brésilien Petrobras est ébranlé par le plus important scandale de corruption de l’histoire du Brésil. Selon les dernières estimations, cette corruption a couté plus de 2 milliards d’euros à l’entreprise. Ce scandale éclabousse directement les dirigeants politiques du pays. Cette affaire prend une ampleur nationale.

Du côté des métaux précieux, l’once d’or connait une stabilisation de son cours depuis le début du mois d’avril aux alentours des 1200$. Aucune nouvelle importante cette semaine que ce soit du côté de la FED ou du dollar américain ne permet aux investisseurs de prendre des paris à la hausse ou à la baisse sur l’once d’or. L’argent continue sa chute sur ses plus bas de l’année, atteignant les 15,81$.

Le cuivre tente un rebond depuis ses plus bas de l’année atteint fin janvier aux alentours de 2,49$. Il s’échange actuellement contre 2,72$ en baisse de 2,52% sur la semaine. En effet cette semaine se tenait la conférence mondiale du cuivre à Santiago. Les résultats des analyses exposées sont mitigés. Malgré l’utilisation de ce métal dans de nombreux secteurs tels que l’automobile ou les réseaux électriques, l’imprévisibilité de l’évolution des cours reste de mise notamment due à l’Inde. L’Inde n’a pas su prendre le relais de croissance tant espérée par les investisseurs.

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