CAC 40 : Les grands axes du jour
Le CAC 40 évolue en cette fin 2012 sur ses plus hauts annuels. Les places américaines et européennes évoluent favorablement en ce début de séance grâce à « l’espoir » soulevé par un compromis aux Etats-Unis sur la résolution du mur budgétaire. Ce faux suspense sur lequel les investisseurs ont les yeux rivés sera rapidement levé et pour cause, la date fatidique du 1er janvier 2013 approche à grands pas. Le CAC 40 gagne actuellement 0,54% à 3.609 points, le Footsie londonien prend 0,32% et le Dax de la Bourse de Francfort 0,35%. Enfin, l’Euro Stoxx 50 s’apprécie de 0,22%.
Du côté du CAC 40, une baisse significative est à mentionner, celle de GDF Suez qui plonge de près de 14% suite à la baisse de ses prévisions de résultats pour 2013 et 2014. De son côté, EADS évolue favorablement (+6,65% à 29,04 euros) grâce à l’issue imminente sur la réorganisation de son actionnariat entre l’Allemagne et la France comme nous le développions en début de semaine. Le groupe a confirmé hier soir qu’un accord mettant Paris et Berlin sur un pied d’égalité avec 12% du capital chacun était sur le point d’aboutir. Sur le plan macroéconomique, le taux de chômage a atteint 10,3% en France au troisième trimestre.
Mais la réelle actualité du moment vient de Barack Obama qui a déclaré qu’un accord pour éviter le mur budgétaire américain pouvait être trouvé en une semaine si les Républicains diminuaient leurs attentes quant à l’imposition des Américains les plus riches. Une manière de presser le pas tout en accentuant la pression sur le camp républicain dont le président à la Chambre des représentants, John Boehner, s’est entretenu par téléphone avec M. Obama.
La séance sera chargée en annonces et en publications. Celles-ci pourraient freiner le rallye haussier de fin d’année. Première annonce importante de la séance, la Banque d’Angleterre et la BCE annonceront leurs décisions quant à la politique monétaire qu’elles mèneront dans les prochains mois. Ces annonces auront lieu respectivement à 13 :00 et à 13 :45. Mario Draghi tiendra une conférence de presse à 14 :30 pendant que la BCE, au même moment, présentera ses prévisions pour 2013 et pour 2014. Celles-ci devraient être revues à la baisse. Enfin, à 14 :30, le Département du Travail américain dévoilera les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage.
Autre élément important de la journée, Standard and Poor’s a dégradé la note grecque au niveau de « défaillance partielle », à un cran du défaut de paiement. Cette annonce fait suite à l’engagement grec de racheter une partie de sa dette pour débloquer l’aide de ses bailleurs de fonds. L’agence de notation avait déjà placé le pays dans cette catégorie de « défaut sélectif » en février dernier pour remonter, finalement, sa note d’un cran à CCC en mai. Puis, en août dernier, S&P avait noté les perspectives du pays comme « négatives ». La notation actuelle de S&P signifie que l’agence considère que la Grèce ne peut plus faire face à ses obligations de paiement d’une partie de sa dette. Le pays attend toujours le versement indispensable pour sa survie de près de 44 milliards d’euros d’aides bloqués depuis plusieurs mois par ses bailleurs de fonds publics, l’Union européenne et le Fonds monétaire international.
En ce début de séance, les évolutions les plus marquantes sont :
EADS : +6,65% à 29,04 euros
TF1 : +5,68% à 8,454 euros
EDF : +1,70% à 13,83 euros
France Télécom : +1,65% à 8,285 euros
Wendel : +1,61% à 74,89 euros
BNP Paribas : +1,43% à 44 euros
Renault : +1,33% à 38,425 euros
GDF Suez : -13,86% à 14,85 euros
Les éléments contextuels du jour
Groupama ne veut plus être notée par S&P
Groupama a annoncé ce matin avoir demandé à l’agence Standard & Poor’s de ne plus noter sa solidité financière ainsi que celle de l’ensemble de ses filiales. En 2011, le groupe avait été contraint à une restructuration de ses activités suite à des pertes importantes dues à son exposition à la dette grecque et à la chute des marchés actions. Groupama n’a pas formulé cette demande auprès d’autres agences et conserve sa notation par l’agence française Fitch.
ArcelorMittal et Florange
Jean-Marc Ayrault, Premier ministre français, a refusé hier toute négociation du plan de sauvetage du site sidérurgique de Florange conclu avec ArcelorMittal. Les syndicats estiment avoir été trahis.
La Grèce n’aurait pas besoin d’un effacement de dette
Le Premier ministre grec Antonis Samaras, certainement dans une volonté de rassurer les investisseurs et les créanciers du pays, a annoncé ce matin que la Grèce n’aura pas besoin d’un effacement partiel de sa dette pour redresser sa situation financière lors d’un entretien au quotidien allemand Bild. Il a notamment déclaré : « Au cours des deux derniers mois, nous avons réalisé davantage que ce qui avait été tenté au cours des trois dernières décennies (...) Tout le monde s'en rendra bientôt compte. Et alors plus personne ne mettra en doute notre appartenance à l'euro ou ne demandera d'effacement de la dette ».
Deutsche Bank aurait caché 12 milliards de dollars de pertes
Trois anciens salariés de Deutsche Bank accusent la banque auprès des autorités financières américaines (la SEC) d’avoir dissimulé 12 milliards de dollars de pertes latentes soit 9,2 milliards d’euros, pendant la crise financière. Le Financial Times qui évoque ce dossier ajoute que cette situation a permis à Deutsch Bank d’afficher une situation de bilan fausse afin d’éviter un renflouement à base de fonds publics. La banque allemande dément ces accusations.
Tokyo à plus de 9.500 points
Ce matin, à la clôture nippone, la Bourse de Tokyo a progressé de +0,81% en terminant au-dessus de 9.500 points pour la première fois en sept mois. Dépréciation du yen, anticipations de nouvelles initiatives de la Banque du Japon (dont un QE10 « illimité » !) et rallye haussier de fin d’année expliquent cette bonne progression. Le Nikkei a gagné 76,32 points à 9.545,16 points, et le Topix, plus large, a pris 6,88 points (+0,88%à 788,74 points).
Le point technique du jour
Le point technique du jour se focalisera sur l’indice CAC 40.
Niveau actuel
Le niveau actuel du CAC 40, au moment de la rédaction de cette analyse, est de 3 600 points, sous sa résistance importante des 3 620 points. L’indice parisien évolue donc sur ses plus hauts annuels.
Recommandations
Le marché semble avoir totalement digéré le consensus trouvé entre les bailleurs de fonds autour du niveau d’endettement supportable à long terme pour la Grèce. La préoccupation majeure des investisseurs est désormais la résolution du mur budgétaire américain. Encore une fois, il faudra surveiller les petites phrases et notamment les déclarations des acteurs centraux comme John Boehner.
Une analyse accessible au plus grand nombre pour la détection des mouvements du sous-jacent peut reposer sur deux Moyennes Mobiles Exponentielles et sur un RSI (5) (voir graphique). Cette technique particulièrement simpliste ne doit pas être utilisée si une publication majeure doit être révélée sous une heure et n’est recommandée que dans les heures d’ouverture et de bonne volatilité du sous-jacent. Quand les deux Moyennes Mobiles Exponentielles constituent un empilement haussier et que l’oscillateur franchit le cap des 60, un signal de poursuite haussière est donné. A l’inverse, quand les deux Moyennes Mobiles Exponentielles constituent un empilement baissier et que le RSI (5) casse le cap des 40, une baisse est attendue. Les points de sorties peuvent être indiqués par le changement de tendance des Moyennes Mobiles.
Dans le cas présent (voir graphique), cette méthode nous indiquait il y a quelques heures, entre autres, un signal permettant un gain de 35 points sur le CAC 40.
Supports / Résistances
Le point pivot du sous-jacent est à 3 610 points.
Un niveau d’achat réaliste peut être établi au-dessus de 3 610 points avec des cibles à 3 620 points et à 3 660 points par extension. Nous évoluons actuellement dans ce scénario.
Sous le seuil de 3 610 points, les cibles envisageables à la vente sont à 3 590 points et à 3 527 points par extension.
XTB France
X-Trade Brokers DM S.A. fournit uniquement un service d’exécution d’ordre. Les informations de marchés et les analyses fournies restent à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation ou une sollicitation d’investissement. X-Trade Brokers ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB.
Le CAC 40 évolue en cette fin 2012 sur ses plus hauts annuels. Les places américaines et européennes évoluent favorablement en ce début de séance grâce à « l’espoir » soulevé par un compromis aux Etats-Unis sur la résolution du mur budgétaire. Ce faux suspense sur lequel les investisseurs ont les yeux rivés sera rapidement levé et pour cause, la date fatidique du 1er janvier 2013 approche à grands pas. Le CAC 40 gagne actuellement 0,54% à 3.609 points, le Footsie londonien prend 0,32% et le Dax de la Bourse de Francfort 0,35%. Enfin, l’Euro Stoxx 50 s’apprécie de 0,22%.
Du côté du CAC 40, une baisse significative est à mentionner, celle de GDF Suez qui plonge de près de 14% suite à la baisse de ses prévisions de résultats pour 2013 et 2014. De son côté, EADS évolue favorablement (+6,65% à 29,04 euros) grâce à l’issue imminente sur la réorganisation de son actionnariat entre l’Allemagne et la France comme nous le développions en début de semaine. Le groupe a confirmé hier soir qu’un accord mettant Paris et Berlin sur un pied d’égalité avec 12% du capital chacun était sur le point d’aboutir. Sur le plan macroéconomique, le taux de chômage a atteint 10,3% en France au troisième trimestre.
Mais la réelle actualité du moment vient de Barack Obama qui a déclaré qu’un accord pour éviter le mur budgétaire américain pouvait être trouvé en une semaine si les Républicains diminuaient leurs attentes quant à l’imposition des Américains les plus riches. Une manière de presser le pas tout en accentuant la pression sur le camp républicain dont le président à la Chambre des représentants, John Boehner, s’est entretenu par téléphone avec M. Obama.
La séance sera chargée en annonces et en publications. Celles-ci pourraient freiner le rallye haussier de fin d’année. Première annonce importante de la séance, la Banque d’Angleterre et la BCE annonceront leurs décisions quant à la politique monétaire qu’elles mèneront dans les prochains mois. Ces annonces auront lieu respectivement à 13 :00 et à 13 :45. Mario Draghi tiendra une conférence de presse à 14 :30 pendant que la BCE, au même moment, présentera ses prévisions pour 2013 et pour 2014. Celles-ci devraient être revues à la baisse. Enfin, à 14 :30, le Département du Travail américain dévoilera les chiffres des inscriptions hebdomadaires au chômage.
Autre élément important de la journée, Standard and Poor’s a dégradé la note grecque au niveau de « défaillance partielle », à un cran du défaut de paiement. Cette annonce fait suite à l’engagement grec de racheter une partie de sa dette pour débloquer l’aide de ses bailleurs de fonds. L’agence de notation avait déjà placé le pays dans cette catégorie de « défaut sélectif » en février dernier pour remonter, finalement, sa note d’un cran à CCC en mai. Puis, en août dernier, S&P avait noté les perspectives du pays comme « négatives ». La notation actuelle de S&P signifie que l’agence considère que la Grèce ne peut plus faire face à ses obligations de paiement d’une partie de sa dette. Le pays attend toujours le versement indispensable pour sa survie de près de 44 milliards d’euros d’aides bloqués depuis plusieurs mois par ses bailleurs de fonds publics, l’Union européenne et le Fonds monétaire international.
En ce début de séance, les évolutions les plus marquantes sont :
EADS : +6,65% à 29,04 euros
TF1 : +5,68% à 8,454 euros
EDF : +1,70% à 13,83 euros
France Télécom : +1,65% à 8,285 euros
Wendel : +1,61% à 74,89 euros
BNP Paribas : +1,43% à 44 euros
Renault : +1,33% à 38,425 euros
GDF Suez : -13,86% à 14,85 euros
Les éléments contextuels du jour
Groupama ne veut plus être notée par S&P
Groupama a annoncé ce matin avoir demandé à l’agence Standard & Poor’s de ne plus noter sa solidité financière ainsi que celle de l’ensemble de ses filiales. En 2011, le groupe avait été contraint à une restructuration de ses activités suite à des pertes importantes dues à son exposition à la dette grecque et à la chute des marchés actions. Groupama n’a pas formulé cette demande auprès d’autres agences et conserve sa notation par l’agence française Fitch.
ArcelorMittal et Florange
Jean-Marc Ayrault, Premier ministre français, a refusé hier toute négociation du plan de sauvetage du site sidérurgique de Florange conclu avec ArcelorMittal. Les syndicats estiment avoir été trahis.
La Grèce n’aurait pas besoin d’un effacement de dette
Le Premier ministre grec Antonis Samaras, certainement dans une volonté de rassurer les investisseurs et les créanciers du pays, a annoncé ce matin que la Grèce n’aura pas besoin d’un effacement partiel de sa dette pour redresser sa situation financière lors d’un entretien au quotidien allemand Bild. Il a notamment déclaré : « Au cours des deux derniers mois, nous avons réalisé davantage que ce qui avait été tenté au cours des trois dernières décennies (...) Tout le monde s'en rendra bientôt compte. Et alors plus personne ne mettra en doute notre appartenance à l'euro ou ne demandera d'effacement de la dette ».
Deutsche Bank aurait caché 12 milliards de dollars de pertes
Trois anciens salariés de Deutsche Bank accusent la banque auprès des autorités financières américaines (la SEC) d’avoir dissimulé 12 milliards de dollars de pertes latentes soit 9,2 milliards d’euros, pendant la crise financière. Le Financial Times qui évoque ce dossier ajoute que cette situation a permis à Deutsch Bank d’afficher une situation de bilan fausse afin d’éviter un renflouement à base de fonds publics. La banque allemande dément ces accusations.
Tokyo à plus de 9.500 points
Ce matin, à la clôture nippone, la Bourse de Tokyo a progressé de +0,81% en terminant au-dessus de 9.500 points pour la première fois en sept mois. Dépréciation du yen, anticipations de nouvelles initiatives de la Banque du Japon (dont un QE10 « illimité » !) et rallye haussier de fin d’année expliquent cette bonne progression. Le Nikkei a gagné 76,32 points à 9.545,16 points, et le Topix, plus large, a pris 6,88 points (+0,88%à 788,74 points).
Le point technique du jour
Le point technique du jour se focalisera sur l’indice CAC 40.
Niveau actuel
Le niveau actuel du CAC 40, au moment de la rédaction de cette analyse, est de 3 600 points, sous sa résistance importante des 3 620 points. L’indice parisien évolue donc sur ses plus hauts annuels.
Recommandations
Le marché semble avoir totalement digéré le consensus trouvé entre les bailleurs de fonds autour du niveau d’endettement supportable à long terme pour la Grèce. La préoccupation majeure des investisseurs est désormais la résolution du mur budgétaire américain. Encore une fois, il faudra surveiller les petites phrases et notamment les déclarations des acteurs centraux comme John Boehner.
Une analyse accessible au plus grand nombre pour la détection des mouvements du sous-jacent peut reposer sur deux Moyennes Mobiles Exponentielles et sur un RSI (5) (voir graphique). Cette technique particulièrement simpliste ne doit pas être utilisée si une publication majeure doit être révélée sous une heure et n’est recommandée que dans les heures d’ouverture et de bonne volatilité du sous-jacent. Quand les deux Moyennes Mobiles Exponentielles constituent un empilement haussier et que l’oscillateur franchit le cap des 60, un signal de poursuite haussière est donné. A l’inverse, quand les deux Moyennes Mobiles Exponentielles constituent un empilement baissier et que le RSI (5) casse le cap des 40, une baisse est attendue. Les points de sorties peuvent être indiqués par le changement de tendance des Moyennes Mobiles.
Dans le cas présent (voir graphique), cette méthode nous indiquait il y a quelques heures, entre autres, un signal permettant un gain de 35 points sur le CAC 40.
Supports / Résistances
Le point pivot du sous-jacent est à 3 610 points.
Un niveau d’achat réaliste peut être établi au-dessus de 3 610 points avec des cibles à 3 620 points et à 3 660 points par extension. Nous évoluons actuellement dans ce scénario.
Sous le seuil de 3 610 points, les cibles envisageables à la vente sont à 3 590 points et à 3 527 points par extension.
XTB France
X-Trade Brokers DM S.A. fournit uniquement un service d’exécution d’ordre. Les informations de marchés et les analyses fournies restent à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation ou une sollicitation d’investissement. X-Trade Brokers ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB.