Deux leviers vont nous intéresser pour la séance boursière de ce mardi 25 octobre. Premier levier : les négociations entre Occidentaux et Iraniens sont un échec. A ce stade, le marché ne semble pas s’en préoccuper, tant mieux. Il faut dire que deux bémols viennent relativiser cet échec. Second levier : de nouvelles craintes quant à la stabilité politique et économique du Japon. L’archipel ne cesse, en effet, d’inquiéter les opérateurs boursiers. Décryptage.
Premier point : l’échec des négociations entre Occidentaux et Iraniens est définitivement confirmé. Pour autant, les deux camps ont assuré que d’énormes avancées diplomatiques avaient eu lieu durant cette semaine de négociations, quant au programme nucléaire de Téhéran. De même, un nouveau round se tiendra cet été, à la surprise des observateurs internationaux. Pour le moment, les marchés ne considèrent pas cette information comme un levier déstabilisateur. Tant mieux : notre trame haussière sur les indices occidentaux (depuis les 8 860 points sur le DAX30) et baissière sur EURUSD (depuis 1,2800) ne cesse de se confirmer.
Nous définirons avec nos clients, aujourd’hui, nos prochains objectifs : notamment pour la séance en cours. Deuxième axe : la fin de semaine sera marquée par une forte baisse des volumes boursiers, en particulier en provenance de Wall Street. En effet, jeudi sera férié aux Etats-Unis (pour la fête de Thanksgiving). Wall Street sera rapidement ouvert vendredi, pendant une « demi-séance », avant de fermer de manière prématurée. Pour autant, la plupart des opérateurs boursiers américains devraient faire le pont entre jeudi et ce week-end. Autrement dit, les marchés manqueront de volumes et peuvent donc être soumis à une grande, bien que ponctuelle, volatilité. Ce commentaire est surtout vrai pour les indices boursiers.
Deux éléments déstabilisateurs pourraient donc surgir des cotations, au profit de cette baisse des volumes. Premier point : le « traditionnel » dossier explosif ukrainien. Second point : la crise politique et économique qui s’accentue au Japon. Pour rappel, face à l’échec de ses mesures « Abenomics » (que nous couvrions dans nos dernières analyses), le Premier ministre nippon Shinzo Abe doit dissoudre la chambre basse du Parlement. Fin 2012, Abe était considéré comme l’homme providentiel, cette période parait de plus en plus éloignée compte tenu de l’échec et de la dangerosité de sa politique monétaire. Pour autant, tant que les marchés feront semblant de ne pas considérer ce dossier, nous en profiterons via notre trame boursière, clairement orientée à la hausse depuis la fin octobre ! A suivre durant notre Good Morning Market à 10h30 et pendant notre séance de Live Trading à 15h15 !