The Fruit Farm Group a bouclé ce mardi l'émission d'un emprunt obligataire d’une maturité égale au 17 décembre 2019. Le coupon offert, payable en rythme annuel, s’élève à 5,75% tandis que le prix d’émission a été fixé au pair à 100% du nominal.
Cette nouvelle obligation au statut de dette senior est libellée en euros (coupures de 100.000 euros) et ne dispose d'aucun rating auprès des agences de notation. Si le montant de 45 millions d'euros avait été avancé à l'entame des opération, The Fruit Farm Group a finalement levé 60 millions d'euros.
The Fruit Farm Group est issu de la scission d'Univeg. Ce dernier a décidé de séparer ses activités de fruits et légumes de ses plantations, lesquelles seront dorénavant logées dans la nouvelle entité. L’opération dont le coût est estimé à 100 millions d'euros sera financée par l’émission de ce nouvel emprunt obligataire, mais aussi par une injection de capital et un emprunt bancaire. Notons que The Fruit Farm Group et Univeg Group resteront la propriété du même actionnaire (De Weide Blik NV).
5.700 hectares de terres cultivables
The Fruit Farm Group détient quelques 5.700 hectares de terres cultivables, dont près de 70% sont déjà cultivées. Ces terres sont situées dans les pays émergents, plus précisément en Turquie, en Afrique du Sud, au Brésil, au Suriname, en Uruguay et au Costa Rica. La valeur de ces six plantations est estimée par l’entreprise à 113 millions d’euros. Le groupe a l’intention d’augmenter la proportion des terres cultivées à 90 voir 100% d'ici dix ans.
The Fruit Farm Group aura la latitude suffisante pour continuer à se développer, au moment où l'intérêt du marché est ravivé, indiquait il y a quelques jours dans les colonnes de L’Echo Hein Deprez, fondateur et CEO d’Univeg. Cette scission va permettre à Univeg non seulement de diminuer son taux d'endettement, mais aussi de se défaire du financement, de l'entretien et du développement des plantations, a-t-il ajouté.