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Un Quantitative Easing en zone euro ?

Publié le 14/03/2014 14:51
Mis à jour le 17/09/2017 10:35

« C’est, en principe, possible. »

Les menaces déflationnistes demeurent persistantes en zone euro. Pour preuve, certains Etats-membres comme la Grèce ou Chypre enregistrent toujours des taux d’inflation négatifs. Pour la plupart des autres pays européens, l’inflation reste largement inférieure à l’objectif de la BCE (proche de 2%). Dans ce contexte, de plus en plus de spécialistes s’interrogent sur la possibilité d’un Quantitative Easing (ou « QE ») mené par la BCE, à l’instar du QE américain via la Fed, ou des mesures similaires au Japon, via la BoJ. Toujours est-il que si cette politique de la « planche à billets » semble donner de bons résultats en matière d’inflation, elle n’en demeure pas moins fortement contestée quant à ses effets collatéraux sur l’économie locale. Régulièrement, ces mesures (en particulier au Japon) sont critiquées quant à leur utilité. Mais force est de constater que les Etats-Unis et le Japon sont depuis plusieurs mois sur une tendance économique nettement meilleure que la zone euro, qui peine toujours à sortir du marasme. En somme, nous semblons être les seuls à ne pas (vouloir ? pouvoir ?) sortir de la crise.

En Europe, cette solution paraissait jusqu’à présent inconcevable, la BCE s’étant toujours opposée à soutenir l’inflation et la croissance via des injections massives de liquidité. Mais quelques récentes déclarations de responsables de la BCE semblent attirer l’attention, actuellement, des analystes. Citons par exemple Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE : « Les rachats d’actifs sont un des instruments que la BCE peut utiliser pour mettre en œuvre sa politique monétaire, donc c’est, en principe, possible ». Si la législation européenne encadre (et c’est un euphémisme) de telles pratiques, les articles relatifs à cette thématique n’interdisent que les achats d’obligations souveraines sur le marché primaire. Pour contourner ces règles européennes, la BCE avait annoncé en septembre 2012 être prête à acheter des obligations émises par des pays de la zone euro sur les marchés secondaires de la dette souveraine. Reste à savoir si la BCE va insister sur cette politique baptisée « OMT » ou si le législateur est prêt à changer les règles européennes. Pas si sûr…

Zoom sur l'or

Parallèlement à cette actualité, on comprend aisément l'engouement actuel pour les valeurs refuges comme l'or, l'argent ou le franc suisse. Intéressons-nous aujourd'hui à l'or. La valeur refuge par excellence évolue actuellement sur ses plus hauts niveaux de ces cinq derniers mois en cotant à 1 370$ l'once. En D1, le RSI (14) évolue toujours autour de son niveau de surachat, donc à proximité du cap symbolique des 70. Si les récentes hausses successives de la valeur sont grandement liées aux craintes soulevées par le dossier ukrainien et par le ralentissement économique en Chine (voir nos dernières analyses), précisons quelques niveaux qui nous paraissent pertinents à court terme. Pour la séance en cours, nous privilégions un scénario haussier ayant pour point pivot les 1 355$. Au-dessus de ce niveau, les cibles envisageables à l'achat se situent à 1 380$ et à 1 390$. En scénario alternatif, donc en dessous de ce point pivot situé à 1 355$, nous tablons sur des cibles à 1 345$ et à 1 330$. Néanmoins, tant que le point pivot (à 1 355$) sert de support, comme actuellement, nous nous concentrerons sur un suivi de tendance haussière via les cibles présentées ci-dessus.

Rappel de notre trame de fond

Les actualités pourraient se succéder sans trame de fond, mais le lecteur n'y aurait aucun intérêt. Cette cinquième partie de notre analyse est donc un espace de rappel de la trame de fond qui agite actuellement les marchés financiers. Les actualités secondaires ne manquent pas mais rappelons LE grand dossier du moment : le montant alloué au programme de soutien à l'économie US piloté par la Fed est désormais réduit. Jusqu'à présent, quelques 85 milliards de dollars étaient injectés chaque mois sous la forme d'achats d'obligations et de titres hypothécaires. Désormais, ce montant sera de 65 milliards, amenuisant ainsi l'un des principaux leviers justifiant auprès des opérateurs boursiers les niveaux historiques atteints par les indices boursiers occidentaux. Ce fameux « QE3 » représente clairement le fil conducteur des marchés financiers en ces temps de lente et fragile reprise économique. Pour autant, la Fed devrait globalement maintenir une politique monétaire largement accommodante en 2014, bien que nous tablons sur un arrêt total du programme « QE3 » à la fin de l'année.

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