« Nous sommes loin de la fin du conflit. »
Le convoi humanitaire russe que nous présentions dans nos analyses matinales de la semaine dernière est toujours bloqué à la frontière orientale de l’Ukraine. Les négociations entre Occidentaux et Russes sont au point mort alors que Kiev accuse depuis quelques heures le Kremlin d’avoir violé l’espace aérien ukrainien à de multiples reprises ces derniers jours. De même, toujours selon Kiev, de l’armement lourd serait en transit depuis la Russie pour alimenter en équipements les insurgés. Le porte-parole de l’armée ukrainienne a notamment déclaré d’après France 24 : « Une colonne militaire comprenant trois systèmes d’armes Grad a fait incursion depuis la Russie par le village ukrainien de Diakove en direction de Nyjni Nagoltchik ». Si le Kremlin dément cette information, ces équipements auraient néanmoins permis aux insurgés d’abattre un nouveau Mig-29 de l’armée de l’air ukrainienne dans la nuit de samedi à dimanche, alors que le mystère reste entier sur une colonne de blindés russes qu’aurait détruite l’artillerie ukrainienne dans la foulée. Les combats se précisent donc. Le chef de la diplomatie allemande, en première ligne des négociations entre les deux camps a notamment avancé, pessimiste : « La situation en Ukraine demeure difficile. Les informations qui nous parviennent aujourd’hui montrent que nous sommes loin de la fin du conflit ». C’est pourquoi, nous appelons à la méfiance sur la plupart des indices européens tant que la trêve estivale traditionnelle (la baisse des volumes boursiers) n’est pas pleinement terminée. Qui plus est, et comme nous le montrions lors de nos précédentes séances de Live Trading, la résistance des 9 220 points est désormais franchie sur l’indice boursier allemand, le DAX30. Pour autant, les actualités en provenance de l’Ukraine ne cessent de s’aggraver : la prudence doit donc rester de mise dans ce contexte explosif. Cela est d’autant plus vrai que les deux dernières semaines, les combats ukrainiens ont été aussi meurtriers que depuis le début du conflit (environ 4 000 morts, dont 2 000 ces derniers jours). A suivre de près !
Zoom sur l'or
Parallèlement à cette actualité, on comprend aisément l'engouement actuel pour les valeurs refuges comme l'or, l'argent ou le franc suisse. Intéressons-nous aujourd'hui à l'or. La valeur refuge par excellence évolue actuellement autour des 1 300$ l'once. L'actif s'échange toujours au sein d'un cycle haussier. En D1, le RSI (14) évolue en dehors de ses zones de tension. Nos principaux objectifs haussiers de ces dernières semaines ont été validés, et même dépassés : voir nos précédentes analyses quotidiennes (nous sommes haussiers depuis le prix de 1 246$ l'once). Si les récents mouvements de la valeur sont grandement liés aux craintes soulevées par la déstabilisation de l'Irak, par le dossier ukrainien et par le ralentissement économique en Chine, précisons quelques niveaux qui nous paraissent pertinents à court terme. Pour la séance en cours, nous privilégions un scénario haussier ayant pour point pivot les 1 305$. Au-dessus de ce niveau, les cibles envisageables à l'achat se situent à 1 317$ et à 1 322$ (cette dernière cible doit être visée avec peu de capitaux, de manière conservatrice). En scénario alternatif, donc en dessous de ce point pivot situé à 1 305$, nous tablons sur des cibles à 1 292$ et à 1 287$. Néanmoins, tant que le point pivot (à 1 305$) sert de résistance, comme actuellement, nous nous concentrerons sur un trading range avec un biais haussier, en ciblant particulièrement les 1 317$ (ce niveau a été atteint plusieurs fois ces derniers jours et constitue notre principal objectif haussier dans l'immédiat). Attention, toutefois : le biais haussier peut rapidement s'affaiblir, selon l'actualité. Nos précédentes analyses sur l'or ont largement porté leurs fruits à l'occasion des dernières séances de trading.
Rappel de notre trame de fond
Les actualités pourraient se succéder sans trame de fond, mais le lecteur n'y aurait aucun intérêt. Cette troisième partie de notre analyse est donc un espace de rappel de la trame de fond qui agite actuellement les marchés financiers. Les actualités secondaires ne manquent pas mais rappelons LE grand dossier du moment : le montant alloué au programme de soutien à l'économie US piloté par la Fed est réduit, pour la sixième fois. Initialement, quelques 85 milliards de dollars étaient injectés chaque mois sous la forme d'achats d'obligations et de titres hypothécaires. Désormais, suite au sixième « tapering » (annoncé mercredi 30 juillet), ce montant mensuel est fixé à 25 milliards, amenuisant ainsi l'un des principaux leviers auprès des opérateurs boursiers. Ce fameux « QE3 » représente clairement le fil conducteur des marchés financiers en ces temps de lente et fragile reprise économique. Pour autant, la Fed devrait globalement maintenir une politique monétaire largement accommodante en 2014, bien que nous tablions sur un arrêt total du programme « QE3 » à l'automne.
Le convoi humanitaire russe que nous présentions dans nos analyses matinales de la semaine dernière est toujours bloqué à la frontière orientale de l’Ukraine. Les négociations entre Occidentaux et Russes sont au point mort alors que Kiev accuse depuis quelques heures le Kremlin d’avoir violé l’espace aérien ukrainien à de multiples reprises ces derniers jours. De même, toujours selon Kiev, de l’armement lourd serait en transit depuis la Russie pour alimenter en équipements les insurgés. Le porte-parole de l’armée ukrainienne a notamment déclaré d’après France 24 : « Une colonne militaire comprenant trois systèmes d’armes Grad a fait incursion depuis la Russie par le village ukrainien de Diakove en direction de Nyjni Nagoltchik ». Si le Kremlin dément cette information, ces équipements auraient néanmoins permis aux insurgés d’abattre un nouveau Mig-29 de l’armée de l’air ukrainienne dans la nuit de samedi à dimanche, alors que le mystère reste entier sur une colonne de blindés russes qu’aurait détruite l’artillerie ukrainienne dans la foulée. Les combats se précisent donc. Le chef de la diplomatie allemande, en première ligne des négociations entre les deux camps a notamment avancé, pessimiste : « La situation en Ukraine demeure difficile. Les informations qui nous parviennent aujourd’hui montrent que nous sommes loin de la fin du conflit ». C’est pourquoi, nous appelons à la méfiance sur la plupart des indices européens tant que la trêve estivale traditionnelle (la baisse des volumes boursiers) n’est pas pleinement terminée. Qui plus est, et comme nous le montrions lors de nos précédentes séances de Live Trading, la résistance des 9 220 points est désormais franchie sur l’indice boursier allemand, le DAX30. Pour autant, les actualités en provenance de l’Ukraine ne cessent de s’aggraver : la prudence doit donc rester de mise dans ce contexte explosif. Cela est d’autant plus vrai que les deux dernières semaines, les combats ukrainiens ont été aussi meurtriers que depuis le début du conflit (environ 4 000 morts, dont 2 000 ces derniers jours). A suivre de près !
Zoom sur l'or
Parallèlement à cette actualité, on comprend aisément l'engouement actuel pour les valeurs refuges comme l'or, l'argent ou le franc suisse. Intéressons-nous aujourd'hui à l'or. La valeur refuge par excellence évolue actuellement autour des 1 300$ l'once. L'actif s'échange toujours au sein d'un cycle haussier. En D1, le RSI (14) évolue en dehors de ses zones de tension. Nos principaux objectifs haussiers de ces dernières semaines ont été validés, et même dépassés : voir nos précédentes analyses quotidiennes (nous sommes haussiers depuis le prix de 1 246$ l'once). Si les récents mouvements de la valeur sont grandement liés aux craintes soulevées par la déstabilisation de l'Irak, par le dossier ukrainien et par le ralentissement économique en Chine, précisons quelques niveaux qui nous paraissent pertinents à court terme. Pour la séance en cours, nous privilégions un scénario haussier ayant pour point pivot les 1 305$. Au-dessus de ce niveau, les cibles envisageables à l'achat se situent à 1 317$ et à 1 322$ (cette dernière cible doit être visée avec peu de capitaux, de manière conservatrice). En scénario alternatif, donc en dessous de ce point pivot situé à 1 305$, nous tablons sur des cibles à 1 292$ et à 1 287$. Néanmoins, tant que le point pivot (à 1 305$) sert de résistance, comme actuellement, nous nous concentrerons sur un trading range avec un biais haussier, en ciblant particulièrement les 1 317$ (ce niveau a été atteint plusieurs fois ces derniers jours et constitue notre principal objectif haussier dans l'immédiat). Attention, toutefois : le biais haussier peut rapidement s'affaiblir, selon l'actualité. Nos précédentes analyses sur l'or ont largement porté leurs fruits à l'occasion des dernières séances de trading.
Rappel de notre trame de fond
Les actualités pourraient se succéder sans trame de fond, mais le lecteur n'y aurait aucun intérêt. Cette troisième partie de notre analyse est donc un espace de rappel de la trame de fond qui agite actuellement les marchés financiers. Les actualités secondaires ne manquent pas mais rappelons LE grand dossier du moment : le montant alloué au programme de soutien à l'économie US piloté par la Fed est réduit, pour la sixième fois. Initialement, quelques 85 milliards de dollars étaient injectés chaque mois sous la forme d'achats d'obligations et de titres hypothécaires. Désormais, suite au sixième « tapering » (annoncé mercredi 30 juillet), ce montant mensuel est fixé à 25 milliards, amenuisant ainsi l'un des principaux leviers auprès des opérateurs boursiers. Ce fameux « QE3 » représente clairement le fil conducteur des marchés financiers en ces temps de lente et fragile reprise économique. Pour autant, la Fed devrait globalement maintenir une politique monétaire largement accommodante en 2014, bien que nous tablions sur un arrêt total du programme « QE3 » à l'automne.