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L'Egypte en crise veut reprendre les discussions avec le FMI

Publié le 30/12/2012 15:40
Mis à jour le 30/12/2012 17:40

L'Egypte, confrontée à une grave crise économique et une forte pression à la baisse de sa monnaie, a confirmé dimanche vouloir reprendre des discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un prêt de 4,8 milliards de dollars, suspendues depuis trois semaines.

"Nous avons invité (le FMI) courant janvier pour reprendre le dialogue" a déclaré le Premier ministre égyptien Hicham Qandil lors d'une conférence de presse largement centrée sur les questions économiques.

Le montant du prêt est "petit" mais "sa valeur réside dans le signal de confiance qu'il donnerait à l'économie égyptienne", dont la situation est "difficile" même si "on ne peut pas parler de banqueroute", a-t-il ajouté.

Cette demande de prêt, présentée en août dernier, avait été suspendue le 11 décembre, Le Caire invoquant la nécessité d'un report d'un mois "en raison de la situation politique dans le pays".

Le pouvoir du président islamiste Mohamed Morsi était à l'époque confronté à sa pire crise politique depuis la présidentielle de juin dernier, en raison notamment des tensions provoquées par un référendum sur un projet de Constitution controversé, finalement adopté par près de 64% des votants.

L'Egypte avait à la même époque gelé des hausses de taxes destinées à redresser les comptes publics conformément aux objectifs discutés avec le FMI, mais qui auraient risqué de peser sur le climat économique et social.

Ces taxes avaient dû être retirées "pour des raisons politiques" et "nous allons de nouveau en discuter", a dit M. Qandil.

L'économie égyptienne traverse une grave crise depuis la chute début 2011 de Hosni Moubarak sous la pression d'une révolte populaire, avec notamment une baisse des recettes du tourisme et un effondrement des investissements étrangers.

La Banque centrale égyptienne a reconnu dans un communiqué samedi que ses réserves en devises, qui ont chuté de 36 milliards de dollars à 15 milliards en deux ans, étaient aujourd'hui à un "minimum critique".

Les réserves en devises ont notamment massivement servi jusqu'à présent à soutenir la monnaie nationale, la livre égyptienne, en baisse face au dollar, et a assurer des importations vitales (blé, carburants notamment).

La Banque centrale a également pris une série de mesures pour limiter les sorties de capitaux, selon des sources bancaires.

Les retraits de devises par les entreprises sont désormais plafonnés à 30.000 dollars par jour et une nouvelle taxe est instituée sur les retraits de devises par les particuliers.

L'agence officielle Mena citait dimanche une chute de la monnaie égyptienne à 6,36 livres pour un dollar, contre 6,1 environ un mois plus tôt, soit son taux le plus bas depuis le renversement de M. Moubarak.

Le Premier ministre, qui a annoncé le lancement d'une "initiative nationale pour la relance économique" visant à parvenir à un consensus sur le programme économique du gouvernement, a reconnu la difficulté de la situation.

"Les problèmes sont difficiles et complexes, les attentes après la révolution sont élevées et nous avons de grands défis" à relever, a-t-il dit. Mais "il y a une lumière au bout du tunnel (...) et de nous dépendra la longueur de ce tunnel", a-t-il ajouté, en appelant au "travail et à la production".

Samedi, le président Morsi avait déjà tenté de rassurer sur l'état de l'économie égyptienne, assurant devant les sénateurs que "les indicateurs généraux de la situation sociale et économique ont montré des progrès notables" dans la période récente.

La presse de dimanche faisait un large écho à ses déclarations assurant que le pays "ne sera pas en faillite".

Le quotidien al-Masry al-Youm (indépendant) estimait toutefois en Une qu'en donnant une tonalité très optimiste à son discours, "Morsi a parlé d'un autre pays que l'Egypte".

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