PARIS (Reuters) - Répétiotin du titre.
Les valeurs du jour vendredi à la Bourse de Paris, qui a fini en hausse une séance volatile, la consommation des ménages américains ayant reculé contre toute attente en juillet et le marché s'interrogeant sur l'éventualité de nouvelles mesures de la part de la BCE suite à la publication des chiffres de l'inflation en zone euro.
L'indice CAC 40 a clôturé en hausse de 0,34% à 4.381,04 points. L'indice phare de la Bourse parisienne gagne 3,02% sur la semaine et s'octroie 3,18% sur l'ensemble du mois.
* VEOLIA ENVIRONNEMENT a terminé sur un gain de 1,6% à 13,975 euros, plus forte hausse du CAC 40. Société générale, qui a accompagné la direction de la société dans un roadshow jeudi après la publication des résultats semestriels, estime que la "restructuration porte ses fruits et (que) la dynamique est là".
* ESSILOR (+1,56% à 80,72 euros) a encore profité du relèvement de ses objectifs 2014 annoncé la veille, qui lui a déjà permis de gagner 4,25% jeudi.
* Le SECTEUR européens des RESSOURCES DE BASE (+0,84%) a signé la plus forte progression sectorielle en Europe dans le sillage des cours du cuivre (+0,6% vers 18h). ARCELORMITTAL a grimpé de 1,37% à 11,075 euros.
* TOTAL a avancé de 1,23% à 50,19 euros. Des analystes considèrent que les cours actuels intègrent déjà les mauvaises nouvelles concernant le groupe (raffinage, crise entre l'Ukraine et la Russie), que la valeur offre un potentiel de hausse intéressant et qu'elle pourrait même fortement réagir à la moindre prochaine bonne nouvelle.
* SANOFI a gagné 1,25% à 83,50 euros avec Astrazeneca (+1,95%), dopé par des rumeurs de marché évoquant une nouvelle offre de Pfizer.
* Toujours dans la pharmacie, IPSEN (+7,91% à 36,355 euros) a fini en tête des hausses du SBF 120 après avoir amélioré ses résultats semestriels et relevé ses objectifs annuels.
* HAVAS (+2,86% à 6,222 euros) a fait état d'une nette accélération de sa croissance au deuxième trimestre, surpassant ses principaux concurrents. L'action, qui perdait 1,7% dans l'après-midi, s'est retournée après la fuite de ses chiffres semestriels sur les réseaux sociaux.
* STMICROELECTRONICS a grimpé de 1,51% à 6,374 euros, la valeur testant ses moyennes mobiles à 50 et 200 jours, à respectivement 6,395 et 6,363 euros.
* En revanche, RENAULT a perdu 2,93% à 59,58 euros, plus forte baisse du CAC 40. Un analyste de marché souligne que le sentiment est négatif à court terme sur le constructeur, indépendamment de ses fondamentaux, les investisseurs préférant, selon l'analyste, rester en retrait d'un groupe "très exposé" à la Russie au regard des tensions entre Kiev et Moscou. L'alliance Renault-Nissan contrôle le constructeur russe Avtovaz.
* VIVENDI a reculé de 2% à 19,795 euros. Des analystes, comme chez Jefferies, jugent la visibilité du groupe limitée malgré l'annonce, la veille, de l'ouverture de négociations exclusives avec l'opérateur espagnol Telefonica pour lui céder GVT, et la publication de résultats semestriels ressortis globalement conformes aux attentes.
* BOUYGUES a lâché 1,91% à 27,935 euros au lendemain de sa publication semestrielle au cours de laquelle le groupe s'est montré moins optimiste pour cette année.
* GEMALTO a encore perdu 1,66% à 74,51 euros après un recul de 2,41% jeudi suite à des semestriels qui ont déçu le marché.
* CARREFOUR s'est replié de 0,45% à 26,385 euros à la suite de Tesco (-6,64%) qui a lancé un avertissement sur ses résultats et annoncé le départ de son directeur général.
* WENDEL, qui a douché le marché jeudi (-6,8%) avec un bénéfice net divisé par plus de quatre au premier semestre, a encore perdu 3,83% à 91,87 euros, plus forte baisse du SBF 120. La valeur avait également pâti jeudi de l'avertissement pour 2015 de BUREAU VERITAS (-1,98% à 18,08 euros), dont la holding détient près de 51% du capital.
* AIR FRANCE-KLM a abandonné 1,8% à 7,962 euros. Aux interrogations suscitées par un appel à la grève du 15 au 22 septembre chez Air France par le syndicat national des pilotes de ligne, est venue s'ajouter la décision des autorités islandaises de relever d'orange à rouge le niveau d'alerte à l'attention des compagnies aériennes à la suite d'une éruption volcanique.
* EUROFINS SCIENTIFIC a encore baissé de 1,21% à 216,15 euros au lendemain d'une chute de 8,3%. La valeur a pratiquement effacé sa hausse de 12% enregistrée entre les 8 et 27 août, sur des prises de bénéfices après la publication des résultats semestriels du spécialiste de la bioanalyse, des analystes soulignant un niveau plus élevé qu'attendu des coûts de restructuration.
* MAUNA KEA TECHNOLOGIES (-6,52% à 6,02 euros, plus forte baisse de l'indice CAC Mid & Small) a été sanctionnée au lendemain de la publication par le groupe spécialisé dans la biopsie optique d'une nouvelle perte semestrielle et d'une activité pénalisée aux Etats-Unis.
* BASTIDE s'est octroyé 4,28% à 15,61 euros dans des volumes ayant représenté 6,1 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext, le groupe spécialisé dans la location et la vente de dispositifs médicaux ayant dépassé son objectif de chiffre d'affaires annuel, ressorti à un niveau record.
* VRANKEN-POMMERY MONOPOLE a grimpé de 4,28% à 25,61 euros au lendemain de la publication des résultats semestriels du producteur de vins, marqués par une forte hausse de son chiffre d'affaires et un bénéfice dopé par des éléments exceptionnels.
* CHARGEURS (+2,69% à 5,72 euros dans des volumes équivalant à 7,4 fois leur moyenne quotidienne des trois derniers mois sur Euronext) a fait état d'une hausse de ses résultats semestriels, la progression des volumes d'activité compensant un effet de change défavorable.
* NICOX (+1,82% à 2,235 euros) a annoncé un accord exclusif avec le japonais Nitto Medic pour la distribution au Japon d'AdenoPlus, un dispositif médical de diagnostic in vitro.
(Alexandre Boksenbaum-Granier, édité par Gilles Guillaume)