PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes se sont retournées et hésitent, voire baissent à la mi-séance, après la publication d'une volée d'indices PMI dans la matinée.
Le nombre d'indices sectoriels dans le rouge dépasse ceux qui sont dans le vert, alors que la situation était inversée en début de matinée.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,09% à 4.873,60 points. À Francfort, le Dax cède 0,29% et à Londres, le FTSE lâche 0,27%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,04% et l'EuroStoxx 50 de 0,03%.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en recul, poursuivant le mouvement de pause entamé la veille après les records inscrits lundi.
Réductions de prix et faiblesse de l'euro ont permis une accélération de l'activité des entreprises en février dans la zone euro mais le marché a remarqué que l'indice composite PMI des directeurs d'achats ressortait à 53,3 en février, en deçà de 0,2 point par rapport à l'estimation initiale.
Sur le marché des changes, le dollar conforte sa position non loin d'un pic de 11 mois face à une panier de monnaies, tandis que l'euro a enfoncé des seuils de soutien qui avaient tenu plus d'un mois, touchant un plancher de six semaines contre le dollar dans la perspective du lancement jeudi d'un programme d'assouplissement quantitatif (QE) par la Banque centrale européenne.
Sur le marché pétrolier, le Brent reste en baisse mais toujours au-dessus des 60 dollars le baril. Le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naimi a dit que son pays ne réduirait pas sa production sauf si ses clients ne voulaient plus de son brut.
Aux valeurs, le norvégien Norsk Hydro (OSLO:NHY) (-7,9%) accuse la plus forte perte de l'indice Stoxx 600, Goldman Sachs l'ayant retiré de sa liste de valeurs européennes de référence.
Axel Springer (XETRA:SPRGn), avec une perte de 6,07%, est aussi l'une des grosses pertes de la journée au sein de l'indice Stoxx 600, après ses résultats et prévisions, subissant sa pire séance de Bourse depuis mai 2010.
Du côté des valeurs françaises, EDF (PARIS:EDF) (-3,00%) est la plus forte baisse du CAC 40, Société Générale ayant abaissé sa recommandation à conserver.
(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Bertrand Boucey)