Les fondamentaux du marché américain pourraient s'assainir, et l'Arabie saoudite a relevé certains de ses prix : il n'en fallait pas plus pour le brut continue de grimper. Mercredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance juin prenait 2,1% à 69 dollars, le WTI américain de même échéance gagnant 2,3% à 61,8 dollars.
'Après une petite pause, les cours du pétrole continuent leur ascension', ne peuvent que constater les analystes de Commerzbank (XETRA:CBKG). En dépassant les 61 dollars, le WTI retrouve ainsi des niveaux perdus de vue depuis cinq mois, et le Brent a maintenant repris 50% du plus bas de six ans touché mi-janvier.
En effet, l'Arabie saoudite a relevé ses prix de vente officiels (mensuels pour juin) des barils destinés à l'Europe et aux Etats-Unis, tout en les laissant inchangés pour l'Asie. Ce qui souligne a priori une demande marquée pour le brut saoudien.
De surcroît, les statistiques des stocks pétroliers américains fournies par l'API ont témoigné, hier, de leur première contraction (- 1,5 million de barrils) depuis... début janvier. Ce qui pourrait signaler un début d'assainissement d'un marché nord-américain surapprovisionné.
Reste à savoir si les chiffres officiels de l'EIA, attendus tout à l'heure, confirmeront ceux de l'institut privé qu'est l'API.
Certains investisseurs espèrent aussi un rééquilibrage de l'offre et la demande avec la fermeture rapide de puits aux Etats-Unis, même si, pour le moment les stocks américains restent à des niveaux record, indiquent d'ailleurs, dubitatifs, les courtiers d'Aurel BGC.
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