Jeudi midi sur les marchés de l'or noir, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en juin se tassait sans excès de 0,2% à 62,6 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,4% à 56 dollars.
Hier et une fois de plus, l'Energy Information Agency (EIA) américaine a indiqué que les réserves commerciales de pétrole brut avaient progressé la semaine dernière de 5,3 millions de barils aux Etats-Unis, alors que le marché n'attendait que + 2,9 millions. Ce faisant, le niveau de ces stocks a atteint 489 millions de barils, ce qui constitue un nouveau record absolu.
A un tel niveau, les stocks de marché ont décollé de 28% depuis fin 2014, soit plus de 100 millions de barils. Mais selon Commerzbank (XETRA:CBKG), les opérateurs ont surtout retenu la baisse supérieure aux attentes (- 2,1 millions de barils contre - 0,7 million attendus) des stocks d'essence, à l'approche de la belle saison marquée par les départs en week-end et en vacance.
Parallèlement, la production d'huile des Etats-Unis, si elle stagne désormais, ne recule toujours pas sensiblement par rapport à ses niveaux records depuis le début des années 1970 : elle était la semaine passée de 9,37 millions de barils/jour, à comparer avec le point haut de 9,42 millions de barils/jour datant d'il y a seulement un mois. Si la chute récente du nombre de forages devrait in fine réduire les extractions américaines, elle n'est pour l'instant pas en état de ralentir l'accumulation historique de stocks.
Au Moyen Orient, l'Arabie saoudite continue de pomper massivement du brut, poursuivant ainsi sa stratégie de défense de sa part de marché par les volumes. Dans ce contexte, il est peu probable que Riyad soutienne une baisse des quotas de production de l'Opep, qui se réunira à Vienne début juin. Autant dire que la thématique de la 'suroffre' n'a pas disparu.
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Hier et une fois de plus, l'Energy Information Agency (EIA) américaine a indiqué que les réserves commerciales de pétrole brut avaient progressé la semaine dernière de 5,3 millions de barils aux Etats-Unis, alors que le marché n'attendait que + 2,9 millions. Ce faisant, le niveau de ces stocks a atteint 489 millions de barils, ce qui constitue un nouveau record absolu.
A un tel niveau, les stocks de marché ont décollé de 28% depuis fin 2014, soit plus de 100 millions de barils. Mais selon Commerzbank (XETRA:CBKG), les opérateurs ont surtout retenu la baisse supérieure aux attentes (- 2,1 millions de barils contre - 0,7 million attendus) des stocks d'essence, à l'approche de la belle saison marquée par les départs en week-end et en vacance.
Parallèlement, la production d'huile des Etats-Unis, si elle stagne désormais, ne recule toujours pas sensiblement par rapport à ses niveaux records depuis le début des années 1970 : elle était la semaine passée de 9,37 millions de barils/jour, à comparer avec le point haut de 9,42 millions de barils/jour datant d'il y a seulement un mois. Si la chute récente du nombre de forages devrait in fine réduire les extractions américaines, elle n'est pour l'instant pas en état de ralentir l'accumulation historique de stocks.
Au Moyen Orient, l'Arabie saoudite continue de pomper massivement du brut, poursuivant ainsi sa stratégie de défense de sa part de marché par les volumes. Dans ce contexte, il est peu probable que Riyad soutienne une baisse des quotas de production de l'Opep, qui se réunira à Vienne début juin. Autant dire que la thématique de la 'suroffre' n'a pas disparu.
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