Encore une rumeur sur Telecom Italia : selon l'agence Bloomberg, l'américain Solomon Trujillo, qui a été patron de plusieurs opérateurs dont, dernièrement, le français Orange et l'australien Telstra, essaiera de mobiliser 9,6 milliards de dollars (environ 7,5 milliards d'euros) pour entrer au capital du groupe italien.
Cette opération, qui répond au nom de code 'Adriano', soit en italien l'empereur romain Hadrien (qui a régné de 117 à 138 ap. JC), prévoirait aussi que 'Sol' Trujillo prenne la direction générale du groupe.
Pour l'heure à la Bourse de Milan, l'action Telecom Italia capitalise, au cours de 0,92 euro (+ 0,7%), quelque 16,6 milliards d'euros. Le titre a décollé de près de 55% en un an.
Selon l'agence, les fonds souverains du Qatar et d'Abu Dhabi feraient partie des investisseurs intéressés par ce 'deal'. Mais de nombreuses zones d'ombre demeurent. On ne sait pas précisément si Sol Trujillo envisage une augmentation de capital réservée ou un achat de titres sur le marché. Et le conseil d'administration de Telecom Italia n'aurait pas été contacté à ce stade, ajoute Bloomberg. La réaction de l'Etat italien constitue une autre hypothèque majeure.
Rappelons que Sol Trujillo avait tenté de monter, en 2012, une opération similaire pour racheter T-Mobile USA (l'opérateur mobile américain désormais approché par le français Iliad) à Deutsche Telekom, mais que l'affaire avait achoppé sur des questions de financement.
Au 30 juin dernier, la dette financière net ajustée de Telecom Italia, considérée comme spéculative ('junk'), se montait à 27,3 milliards d'euros, pour des fonds propres part du groupe de 17,5 milliards d'euros.
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Cette opération, qui répond au nom de code 'Adriano', soit en italien l'empereur romain Hadrien (qui a régné de 117 à 138 ap. JC), prévoirait aussi que 'Sol' Trujillo prenne la direction générale du groupe.
Pour l'heure à la Bourse de Milan, l'action Telecom Italia capitalise, au cours de 0,92 euro (+ 0,7%), quelque 16,6 milliards d'euros. Le titre a décollé de près de 55% en un an.
Selon l'agence, les fonds souverains du Qatar et d'Abu Dhabi feraient partie des investisseurs intéressés par ce 'deal'. Mais de nombreuses zones d'ombre demeurent. On ne sait pas précisément si Sol Trujillo envisage une augmentation de capital réservée ou un achat de titres sur le marché. Et le conseil d'administration de Telecom Italia n'aurait pas été contacté à ce stade, ajoute Bloomberg. La réaction de l'Etat italien constitue une autre hypothèque majeure.
Rappelons que Sol Trujillo avait tenté de monter, en 2012, une opération similaire pour racheter T-Mobile USA (l'opérateur mobile américain désormais approché par le français Iliad) à Deutsche Telekom, mais que l'affaire avait achoppé sur des questions de financement.
Au 30 juin dernier, la dette financière net ajustée de Telecom Italia, considérée comme spéculative ('junk'), se montait à 27,3 milliards d'euros, pour des fonds propres part du groupe de 17,5 milliards d'euros.
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