Forte de nouveaux records atteints la veille, Wall Street débutait en hausse vendredi, impatiente avant l'introduction boursière sur le NYSE du géant chinois de la distribution Alibaba, la plus importante de l'histoire: le Dow Jones prenait 0,37% et le Nasdaq 0,29%.
La Bourse de New York avait emmené ses indices vedettes, le Dow Jones et le S&P 500, vers de nouveaux sommets jeudi, saluant notamment le ton rassurant de la Réserve fédérale (Fed): le premier avait gagné 0,64%, à 17.265,99 points, et l'indice élargi 0,49%, à 2.011,36 points. Le Nasdaq avait pris 0,68%, à 4.593,43 points.
Vers 13H45 GMT, le Dow Jones s'adjugeait 64,31 points, à 17.330,30 points, poursuivant sa progression après avoir atteint un nouveau sommet consécutif la veille, le deuxième d'affilée. Le Nasdaq avançait de 13,55 points, à 4.606,98 points.
L'indice élargi S&P 500 montait de 0,33%, soit 6,57 points, à 2.017,93 points, évoluant également à des niveaux jamais atteints auparavant.
"Le marché tourne désormais son attention vers Alibaba (NYSE:BABA) qui fait son entrée en Bourse après avoir arrêté le prix d'introduction de son titre à 68 dollars" jeudi soir, a relevé Patrick O'Hare, de Briefing.com.
Les premiers échanges sur le titre Alibaba, qui sera coté sur le New York Stock Exchange (NYSE) sous le symbole "BABA" sont attendus entre une demi-heure et une heure après l'ouverture.
La veille, Alibaba a annoncé avoir levé 25,02 milliards de dollars auprès des investisseurs au prix de 68 dollars par action, soit le haut de la fourchette de 66-68 dollars qu'il visait.
"Cela en fera la plus grosse introduction en Bourse de l'histoire", a ajouté M O'Hare.
A ce prix, cela permet à Alibaba d'effacer le record détenu par un autre groupe chinois, AGBank, qui avait levé 22,1 milliards de dollars en 2010 à Hong Kong et Shanghai, selon le cabinet de recherche Dealogic.
D'autre part, les opérateurs poussaient un soupir de soulagement en constatant vendredi matin que l'Ecosse restait dans le giron du Royaume-Uni, après l'échec du "oui" au référendum sur son indépendance la veille.
Les places financières avaient craint qu'une victoire du camp de l'indépendance ne crée un précédent en Europe, favorisant les velléités sécessionnistes d'autres régions, en Espagne notamment, et déstabilise une région déjà affaiblie par une économie fragile.
Le marché obligataire progressait. Le rendement des bons du Trésor à 10 ans reculait à 2,613% contre 2,629% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 3,344% contre 3,359% à la précédente clôture.