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Nicola Sturgeon, l'arme anti-Brexit des indépendantistes écossais

Publié le 15/10/2016 20:15
Mis à jour le 15/10/2016 22:45
Un militant du parti pro-indépendance, the Scottish National Party (SNP), lors d'un con,grès à Glasgow, le 15 octobre 2016 (Photo Andy Buchanan. AFP)

Un militant du parti pro-indépendance, the Scottish National Party (SNP), lors d'un con,grès à Glasgow, le 15 octobre 2016 (Photo Andy Buchanan. AFP)

Un militant du parti pro-indépendance, the Scottish National Party (SNP), lors d'un con,grès à Glasgow, le 15 octobre 2016 (Photo Andy Buchanan. AFP)

"Il faut continuer à mettre la pression". A Glasgow, les militants du parti pro-indépendance SNP misent sur la Première ministre Nicola Sturgeon pour faire entendre la voix de l’Écosse et demander des comptes au gouvernement britannique, engagé sur la voie d'un Brexit "dur".

"I'm with Nicola", (je suis avec Nicola): au congrès du SNP qui se termine samedi dans la plus grande ville d’Écosse, le slogan est décliné sur tous les tons et témoigne du culte que les indépendantistes écossais vouent à leur leader.

Il y a d'abord eu Alex Salmond, dont la voix rocailleuse a tenu le parti pendant un quart de siècle. Aujourd'hui, la star s'appelle Nicola Sturgeon, 46 ans, qui a pris les commandes du parti et du gouvernement régional au lendemain du référendum sur l'indépendance de 2014, perdu certes, mais sur un score encourageant (55% contre 45%).

Depuis, le sujet n'a jamais disparu de la table. Il est même revenu au galop le 23 juin dernier avec la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne contre la volonté des Écossais qui ont voté à 62% pour rester.

A Glasgow, le sujet est sur toutes les lèvres. Ici on est loin des clichés. On ne voit pas de kilts en tartan ou de cornemuses: le SNP se veut un parti moderne et ouvert sur le monde, en particulier l'Europe.

L'ennemi, souvent, est anglais. "On nous dit qu'au Royaume-Uni chacune des quatre nations constituantes est traitée à part égale. Mais si l’Écosse, l'Irlande du nord et le Pays de Galles décident tous de voter blanc et l'Angleterre noir, on peut remballer nos désirs", peste Jim Wyke, fondateur des "socialistes du SNP".

Le vote pour un Brexit en a apporté une démonstration éclatante et a réveillé l'appétit des militants pour un nouveau référendum, même si les derniers sondages semblent indiquer que l'humeur des Écossais n'a pas vraiment évolué.

-'Il faut avancer vite'-

Selon une enquête YouGov en septembre, 54% des Écossais sont opposés à l'indépendance contre 46% à y être favorables.

"J'ai parlé à beaucoup d'autres étudiants qui ont voté non à l'indépendance en 2014 mais qui ont changé d’avis depuis le Brexit", assure pourtant Christina Hendry qui a rejoint les rangs du SNP en 2005, alors qu'elle était âgée de douze ans.

"Il faut avancer vite maintenant que le gouvernement britannique a dit qu'il allait pousser pour le Brexit", ajoute l'étudiante qui table sur un référendum "dans les deux ans à venir".

Jeudi, Nicola Sturgeon a fait un pas dans cette direction en annonçant un projet de loi pour un nouveau référendum. Samedi, elle a annoncé la création d'une "représentation commerciale permanente" à Berlin pour "promouvoir l'Ecosse comme une économie ouverte et une société accueillante".

"La différence entre le gouvernement écossais et celui à Westminster est le suivant: eux se retirent aux confins de l'Europe. Nous, nous avons l'intention de rester au coeur de l'Europe, là où l'Ecosse appartient", a-t-elle martelé.

"J'ai été étonné de voir à quel point elle évoque un nouveau référendum. Je pensais qu'elle allait avancer masquée au moins jusqu'à ce que (la Première ministre britannique) Theresa May active l'article 50", estime, admiratif, Rob Rosie, un jeune membre du SNP originaire d'Aberdeen.

Mme May a promis d'activer avant fin mars cet article du Traité de Lisbonne, ce qui déclenchera l'ouverture de la procédure de divorce avec l'Union européenne.

Une chose paraît certaine: les militants du SNP font confiance à leur cheffe pour porter le fer. "On ne peut pas prédire quand le prochain référendum aura lieu. C'est Nicola qui a les cartes en main et je suis prêt à attendre qu'elle donne le feu vert. En attendant il faut continuer à mettre la pression" sur Theresa May, souligne Malcolm MacLean, membre du parti depuis 43 ans.

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