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Hollande veut donner un coup d'accélérateur à l'apprentissage, en perte de vitesse

Publié le 19/09/2014 10:35
Mis à jour le 19/09/2014 11:15
Hollande veut donner un coup d'accélérateur à l'apprentissage, en perte de vitesse

Lever "tous les obstacles" à l'apprentissage: François Hollande veut donner un coup d'accélérateur à ce dispositif efficace mais mal-aimé pour l'emploi des jeunes, avec en ligne de mire l'objectif de 500.000 apprentis en 2017.

La rencontre a débuté peu après 09H00 à l'Hôtel de Marigny, près de l'Elysée en présence de quatre ministres, François Rebsamen (Travail), Najat Vallaud-Belkacem (Education), Marylise Lebranchu (Fonction publique) et Carole Delga (Commerce et Artisanat). Ils n'ont fait aucune déclaration à leur arrivée.

Autour de la table sont également réunis une cinquantaine de représentants syndicaux, patronaux, des Régions et des chambres consulaires (commerce et industrie, artisanat, agriculture).

Ils seront rejoints en début d'après-midi par le président François Hollande, qui conclura cette "journée de mobilisation" en fixant le "programme de travail" des prochains mois.

Objectif: sonner la mobilisation pour atteindre 500.000 apprentis en 2017.

"Cela va requérir un gros effort collectif", a prévenu mercredi l'Elysée, appelant les entreprises à "s'activer".

L'exécutif part de loin. En 2013, le ministère du Travail ne recensait que 415.000 apprentis en métropole, 3% de moins qu'en 2012. La baisse est encore plus marquée pour les entrées en apprentissage, qui ont chuté de 8% l'année dernière.

Malgré de bons résultats en termes d'insertion professionnelle, le dispositif pâtit d'un déficit d'image. Le président veut en faire sa nouvelle arme contre le chômage des jeunes (22,8%), alors que l'effet des contrats aidés commence à s'estomper.

"Si certains blocages freinent la réussite de notre politique d’apprentissage, nous les lèverons!", a promis mardi le Premier ministre, Manuel Valls. De son côté, l'Elysée a prévenu qu'elle n'annoncerait pas de "nouveau geste financier".

Parmi les chantiers, la "simplification administrative". Les entreprises sont parfois "un peu rebutées, malgré les aides, par la relative difficulté" du système, note l'Elysée, qui veut chasser les démarches "redondantes" auxquelles sont soumis apprentis et employeurs.

Il sera aussi question de rémunération des apprentis. Actuellement, son niveau minimal varie de 25% à 78% du Smic selon l'âge. "L'idée serait de passer d'un critère d'âge à des critères de cursus et de qualifications", propose l'Elysée.

Au menu également, la réglementation du travail des mineurs. Les restrictions liées à l'utilisation de machines dangereuses sont souvent citées comme un frein à l'apprentissage, notamment dans l'agriculture.

- Lepaon, Berger et Mailly présents -

Le gouvernement compte aussi actionner le levier du secteur public.

"L'Etat va dégager les moyens" pour porter ses effectifs d'apprentis de 700 à 10.000 d'ici à la fin du quinquennat, essentiellement sur des "métiers administratifs".

L'Education nationale se mobilise aussi. Najat Vallaud-Belkacem a demandé aux recteurs d'académie d'élaborer un "plan de développement de l'apprentissage" pour augmenter de 50% d'ici à 2017 le nombre d'apprentis formés dans des établissements publics.

Enfin, la réunion offre aussi l'occasion de définir les conditions d'attribution de la nouvelle prime de 1.000 euros pour les entreprises de moins 50 salariés engageant un premier apprenti. Elle a été votée en juillet mais les décrets d'application ne sont pas encore publiés. L'Elysée n'exclut pas d'élargir le champ de l'aide, notamment à un deuxième apprenti.

Les différents acteurs viennent, eux aussi, avec des propositions.

Le Medef demande notamment que les entreprises et branches professionnelles soient impliquées dans la construction des diplômes et qu'elles puissent ouvrir des centres de formation des apprentis (CFA).

L'UPA (artisans) préconise une "réforme du contrat d'apprentissage", qui "permette au jeune de changer d'orientation", et une aide "unique" pour les employeurs d'apprentis. L'artisanat emploie environ 40% des apprentis.

De son côté, Thierry Lepaon (CGT) renvoie la balle dans le camp des patrons: "S'il n'y a pas suffisamment d'apprentis, c'est que les entreprises n'ouvrent pas assez de postes". Le leader de la CGT, comme ceux de la CFDT, Laurent Berger, et de FO, Jean-Claude Mailly, seront présents à la réunion.

La CFDT demande, elle, des "dispositions concrètes" pour "lever les freins non financiers" à l'apprentissage, proposant notamment une banque de données unique des offres.

Pour leur part, les Régions, qui financent les CFA, demandent, entre autres, de "simplifier et stabiliser les aides" et de rendre "systématique" l'information des collégiens et lycéens.

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