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Valls entame une visite de trois jours en Chine pour courtiser Pékin

Publié le 29/01/2015 00:06
Mis à jour le 29/01/2015 00:16
Le premier ministre Manuel Valls quitte l'Elysée, le 28 janvier 2015 à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)

Le premier ministre Manuel Valls quitte l'Elysée, le 28 janvier 2015 à Paris (Photo Martin Bureau. AFP)

Manuel Valls entame jeudi à Tianjin une visite officielle de trois jours en Chine, destinée à montrer que la porte de la France est ouverte aux investisseurs chinois et à rapprocher Pékin de la signature d'un accord mondial sur le climat à Paris en fin d'année.

Dans l'après-midi à Pékin, le Premier ministre français rencontrera, au Palais du Peuple, son homologue chinois Li Keqiang, entre deux séminaires consacrés au business franco-chinois.

Avant même son arrivée chez le géant asiatique, il a fait passer le message dans une interview à Chine Nouvelle, l'agence officielle du régime communiste: "La France est plus que jamais ouverte à la Chine, à ses investisseurs, à ses étudiants et à ses touristes".

La France "souhaite attirer davantage d'investisseurs chinois", qui sont "les bienvenus", a insisté Manuel Valls dans cet entretien diffusé mercredi, se félicitant des récentes prises de participation chinoises dans l'aéroport de Toulouse et dans le Club Med, qui avaient fait grincer quelques dents en France. Même dans un secteur sensible comme les télécommunications, le Premier ministre se dit "très favorable" à accueillir un centre de recherche en France du géant chinois Huawei.

Le Premier ministre, parti de France mercredi, doit se poser vers 09H00 (01H00 GMT) avec l'A330 du président François Hollande, à Tianjin, métropole très dynamique à l'est de Pékin.

Le déplacement commence par la visite de la grande usine d'Airbus de Tianjin, alors que la France espère aussi faire fructifier plus vite l'argent tricolore investi en Chine, qui a franchi le cap des 20 milliards d'euros.

Dans cette usine d'assemblage, la seule de l'avionneur européen hors d'Europe et d'Amérique du Nord, sont déja construits des modèles d'A320, l'avion le plus vendu d'Airbus. Le groupe projette de prochainement créer à Tianjin un site d'aménagement des cabines d'Airbus A330, spécialement adaptées au marché chinois, les avions restant assemblés en Europe.

Le numéro un d'Airbus, Fabrice Brégier, fait d'ailleurs partie de la délégation d'affaires particulièrement garnie qui accompagne le Premier ministre: les nouveaux patrons d'EDF, Thales, Areva, et les dirigeants de la SNCF, GDF Suez, Schneider...

- Une quinzaine d'accords divers -

Après la première étape à Tianjin, Manuel Valls poursuit sa visite à Pékin, où il passera à une exposition de photos consacrée au changement climatique. Un clin d'oeil à l'autre objectif du voyage pour la partie française: amener la Chine, premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, vers sa signature à un accord mondial lors de la COP 21, la grande négociation sur ces émissions qui aura lieu en décembre en France.

Cette conférence sera le "chantier principal", qui "va mobiliser toutes les forces des dirigeants français et chinois cette année", a dit Manuel Valls à Chine Nouvelle, saluant le "premier pas" qu'avaient constitué les nouveaux engagements pris par la Chine avec les Etats-Unis en novembre.

Après un premier séminaire franco-chinois des entreprises organisé à son hôtel, Manuel Valls rencontrera le Premier ministre Li Keqiang, avant une conférence de presse commune, un exercice qui reste exceptionnel pour le pouvoir chinois. A cette occasion, une quinzaine d'accords divers doivent être signés, mais Matignon n'a pas laissé entendre qu'il y aurait un contrat commercial majeur.

Si certains "blocages" persistants quant aux restrictions d'importations de produits français et européens en Chine (agroalimentaire notamment) devraient être évoqués par Manuel Valls avec les hauts responsables chinois, son entourage s'est fait discret sur ses intentions concernant le chapitre sur les droits de l'Homme ou le cas du dissident emprisonné, le prix Nobel de la Paix Liu Xiaobo. Manuel Valls, lorsqu'il était député-maire d'Evry, avait accueilli le Dalaï lama dans sa ville lors d'une visite en France du chef spirituel tibétain en exil en 2008.

La journée-marathon du Premier ministre s'achève par un discours devant la communauté française de Pékin, puis une rencontre avec la délégation de patrons français.

Vendredi, après un passage obligé à la Cité interdite de Pékin, Manuel Valls rencontrera le numéro 1 chinois, le président Xi Jinping, de même que le numéro 3, le président de l'Assemblée nationale populaire Zhang Dejiang, avant de se rendre à Shanghai samedi.

La visite du Premier ministre clôt une série de cérémonies et d'événements marquant le 50e anniversaire de l'établissement, en 1964, des relations diplomatiques entre la France, alors dirigée par le général de Gaulle, et le régime de Mao Tse-toung.

C'est le deuxième voyage en Chine de M. Valls, qui était venu en 2010 à l'exposition universelle de Shanghai en tant qu'élu de son fief d'Evry, en banlieue parisienne.

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