Les mouvements étaient réduits ce midi pour les grandes paires de devises sur le marché des changes, à l'image de la parité EUR/USD, quasi-stable à 1,3689 dollar l'euro.
La faiblesse relative de l'euro après les dernières annonces de la BCE, voilà près d'un mois, ne semble plus à l'ordre du jour. Autre élément d'explication avancé par RTFX : le dollar a glissé près d'un plus bas à sept semaines contre ses rivales majeures drive principalement sur les craintes autour de la reprise économique des Etats-Unis.
Si la monnaie unique européenne prend 0,23% face au yen à 139,05, elle perd 0,16% face au sterling à 0,7990 et reste toujours neutre contre le franc suisse, à 1,2143.
En attendant, les nouvelles économiques de la Chine, principal pays émergent, étaient plutôt rassurantes ce matin, à en juger par son indice l'indice PMI manufacturier, qui 'a été saisie avec empressement par des courtiers en recherche désespérée d'annonces positives', selon un courtier.
Mais dans la zone euro, se repliant de 52,2 en mai à 51,8 en juin, l'indice PMI final Markit pour l'industrie manufacturière affiche un plus bas de sept mois et se montre légèrement inférieur à sa dernière estimation flash de 51,9.
L'indice se redresse en Irlande et en Espagne et se replie dans tous les autres pays, la France et la Grèce étant néanmoins les deux seuls pays où il s'établit en-dessous de la barre du 50 du sans changement.
'Le ralentissement de l'expansion incitera la BCE à intensifier ses mesures de soutien à l'économie, et des voix de plus en plus nombreuses s'élèveront sans nul doute en faveur d'une politique d'assouplissement quantitatif généralisée', souligne-t-on chez Markit.
Toujours au chapitre des statistiques, les opérateurs prendront connaissance, cet après-midi aux Etats-Unis, de l'indice ISM du secteur manufacturier et des dépenses de construction pour le mois de mai.
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