(Reuters) - L'Agence européenne des médicaments (EMA) a dit vendredi n'avoir établi jusqu'ici aucun lien entre les vaccins contre le COVID-19 et des perturbations du cycle menstruel et recommandé l'ajout de trois nouveaux effets indésirables après l'administration du vaccin de Johnson & Johnson (NYSE:JNJ).
Les cas de perturbations du cycle menstruel signalés après l'administration d'une dose de vaccin ont été examinés par le Comité pour l'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance de l'EMA. Il a demandé de nouvelles données aux fabricants de vaccins pour évaluer la question.
L'agence recommande par ailleurs que les risques de thrombocytopénie (faible taux de plaquettes dans le sang), de vertiges et d'acouphènes soient ajoutés aux recommandations d'administration du vaccin J&J.
L'EMA estime cependant que la balance bénéfices/risques du produit du laboratoire américain continue d'être positive, précisant avoir analysé 1.183 cas de vertiges et une centaine de cas d'acouphènes pour parvenir à sa conclusion.
(Reportage Pushkala Aripaka à Bangalore; version française Jean-Stéphane Brosse)