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Les Ecossais ont rejeté l'indépendance

Publié le 19/09/2014 09:46
Mis à jour le 19/09/2014 09:46
© Reuters LES ÉCOSSAIS DISENT NON À L'INDÉPENDANCE

par Guy Faulconbridge et Angus MacSwan

EDIMBOURG (Reuters) - Le Premier ministre écossais Alex Salmond, chef de file des indépendantistes, a reconnu vendredi la défaite de son camp au référendum d'autodétermination de jeudi, alors que des résultats pratiquement définitifs montrent que le "non" l'a emporté avec 55% des suffrages.

Les résultats des grandes villes, comme Edimbourg et Glasgow, communiqués en fin de nuit, n'ont pas inversé la tendance initiale, le "oui" à l'indépendance n'étant arrivé en tête que dans quatre des 32 comtés.

L'Ecosse va donc rester au sein du Royaume-Uni, dont le Premier ministre, David Cameron, a félicité Alistair Darling, chef de l'état-major de campagne des unionistes, pour une "campagne bien menée".

David Cameron, qui aurait lui-même été en grande difficulté en cas de victoire du "yes", a invité les nationalistes à se joindre aux discussions sur l'attribution à l'Ecosse des pouvoirs élargis promis en fin de campagne, quand le "oui" à l'indépendance semblait en mesure de l'emporter.

Décrivant le référendum comme une "grande opportunité" de changer la façon dont le Royaume-Uni fonctionne, le Premier ministre a aussi assuré que l'Angleterre, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord bénéficieraient également d'une plus grande autonomie, notamment en matière fiscale, budgétaire et dans le domaine de la couverture sociale.

En reconnaissant la défaite de son camp, Alex Salmond a appelé Londres à respecter le plus rapidement possible sa promesse.

Les projets de loi octroyant davantage de pouvoirs à l'Ecosse seront présentés au Parlement d'ici au mois de janvier, lui a répondu David Cameron. Il a précisé que le processus se déroulerait "en parallèle" pour les trois autres composantes du Royaume-Uni.

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Tout en se disant "absolument ravi" de la victoire du "non", le vice-Premier ministre britannique Nick Clegg a lui aussi reconnu que le référendum devrait être suivi par une profonde réforme constitutionnelle au Royaume-Uni.

"Nous devons maintenant octroyer sans délai et en intégralité les nouveaux pouvoirs promis à l'Ecosse. Ce référendum n'ouvre pas seulement un nouveau chapitre pour l'Ecosse au sein du Royaume-Uni mais aussi pour une réforme constitutionnelle plus large", a-t-il déclaré.

80% DE PARTICIPATION

Le suspense promis par les derniers sondages et le nombre d'électeurs qui se disaient encore indécis à la veille du scrutin n'a finalement pas duré très longtemps, les premiers résultats tombés dans la nuit ayant rapidement dégagé une tendance clairement favorable au "no".

Les premiers résultats avaient montré que les unionistes arrivaient en tête dans des circonscriptions peu peuplées mais symboliques, comme les îles Orkney, Shetland et Hébrides, un fief nationaliste.

Un sondage de l'institut Yougov réalisé pendant le scrutin auprès de 1.828 personnes qui avaient déjà été interrogées créditait par ailleurs les unionistes de 54% des voix.

La livre sterling, qui serait restée la monnaie écossaise même si le "oui" l'avait emporté, a atteint son cours le plus haut depuis deux semaines face au dollar lorsque la victoire du "non" s'est dessinée.

Pour beaucoup d'Ecossais, il s'agissait d'un choix entre "le coeur et la tête", entre l'émotion et le saut dans l'inconnu qu'aurait représenté la rupture d'une union vieille de 307 ans.

Signe des passions suscitées par ce référendum, le taux de participation aurait dépassé 80% et fait sortir de sa réserve la star du tennis britannique Andy Murray, qui ne s'était pas exprimé jusqu'alors mais qui a tweetté jeudi un "Faisons-le" sans équivoque.

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Mais sans lendemain. "Le débat a été tranché pour une génération", a estimé David Cameron.

Alex Salmond n'avait pas dit autre chose pendant la campagne en appelant ses compatriotes à saisir "une opportunité qui ne se présente qu'une fois dans une vie".

(Jean-Philippe Lefief et Tangi Salaün pour le service français, édité par Marc Joanny)

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