Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Etant donné l’accumulation des nuages macroéconomiques (guerre commerciale de tous contre tous si Donald Trump parvient à ses fins) et géopolitiques (Iran, Turquie, Yémen etc.), l’inscription d’un nouveau record absolu de clôture lundi soir sur le Nasdaq à 7 606 points, sitôt suivi d’une envolée vers 7 645 points ce mardi, pose question…
Le Nasdaq est-il Superman ou, plus « technologique », Iron Man ?
Je vous propose un nouvel acronyme de super-héros composite : « FANGMAN ».
« Fangman » n’est pas n’importe qui : il est inoxydable, insensible à la volatilité, aux cycles économiques et aux guerres commerciales. Il n’éprouve jamais le mal de l’altitude, ne se repose jamais car il est composé non pas d’adamantium comme Wolverine, mais d’un alliage de Facebook (NASDAQ:FB), d’Amazon (NASDAQ:AMZN), de Nvidia, de Google (NASDAQ:GOOGL), de Microsoft (NASDAQ:MSFT), d’Apple (NASDAQ:AAPL) et de Netflix (NASDAQ:NFLX), qui lui confère l’invulnérabilité d’un super-héros doublé d’un demi-dieu.
Twitter (NYSE:TWTR) a rejoint le S&P 500
Le Nasdaq est une pépinière de super-héros et de « licornes » qui enflamment les imaginations… et les réseaux sociaux.
Ces derniers ont encore fait parler d’eux puisque cette journée du 5 juin restera gravée dans les mémoires comme celle où Twitter a rejoint le S&P500, le vortex qui engendre les futures légendes capitalistiques.
Reste maintenant à savoir si Apple atteindra la barre des 1 000 Mds$ de « capi » cette semaine ?
Les fans de comics boursiers devraient quoi qu’il en soit aimer FANGMAN encore plus que les Gafam et les 7 Avengers du Nasdaq, semblent avoir succédé aux 4 fantastiques.