Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
« Les relations avec la Russie sont pires aujourd’hui qu’elles ne l’ont jamais été, y compris pendant la Guerre froide », voilà ce que Donald Trump vient de déclarer avant de s’envoler pour Helsinki y rencontrer son homologue russe.
Mais ce n’est pas de la faute de Vladimir Poutine (« qui a organisé une magnifique Coupe du monde »), c’est de la faute de Barack Obama et des folies qui ont été commises sous ses deux mandatures. Quelle folies ?
Trump et l’épouvantail Obama
Hé bien voici un élément de réponse tweeté par le président américain lui-même : « La Crimée a été PRISE par la Russie sous l’administration Obama. Obama a-t-il été trop faible à l’égard de la Russie ? ».
Le pourquoi du comment vous sera expliqué de façon détaillée dans la prochaine lettre confidentielle corédigée avec Gilles Leclerc (et notamment, quelles opportunités pourraient découler du tête-à-tête avec le patron du Kremlin ?).
Le sparadrap russe au doigt de Trump
Sergei Lavrov, le patron de la diplomatie russe, ne fonde pas beaucoup d’espoirs sur cette rencontre après les déclarations de Trump concernant le statut d’esclave de l’Allemagne par rapport à la Russie.
Trump de son côté ne parvient pas à mettre un terme à ce qu’il qualifie de « chasse aux sorcières » concernant les allégations « d’influence russe » sur les élections américaines.
Lui au moins ne se cache pas pour influencer les élections en Europe, en critiquant Angela Merkel en permanence et en encourageant ouvertement les mouvement souverainistes en Allemagne, Italie, Hongrie et Pologne.
Puisque c’est fait au grand jour, personne ne proteste, c’est ça le truc : Poutine aurait dû marteler dans les médias : « Hillary Clinton n »a fait que des bêtises (Libye, Ukraine, Syrie…) et elle ferait une très mauvaise présidente » !