"Le marché sera un peu en roue libre aujourd’hui en l’absence de statistiques majeures. Ces quinze derniers jours, on a pu constater que le CAC 40 peinait à trouver une direction claire, phases d’enthousiasme et d’inquiétudes alternant en l’espace de seulement quelques jours. Il est peu probable qu’on sorte à court terme de ce cercle vicieux. Aujourd’hui, les résultats d’entreprises vont, bien-sûr, encore continuer d’influencer la tendance mais, du côté français, il faut bien avouer que les annonces majeures vont surtout tomber mardi et mercredi avec notamment Technip (PA:FTI), Air Liquide (PA:AIRP), Crédit Agricole (PA:CAGR) ou encore Danone SA (PA:DANO). En intraday, ce sont des petites valeurs qui feront l’actualité : BIC (PA:BICP), ICADE (PA:ICAD) et Rexel (PA:RXL). Côté américain, l’agenda est aussi relativement calme. L’attention des investisseurs se portera essentiellement sur l’entreprise pétrolière Noble Energy qui va publier ses résultats pour le T4 (bénéfice par action à -0,10 selon le consensus)."
Les derniers faits marquants :
Les bons et les mauvais élèves : selon les données de l’AIE, l’Angola, l’Arabie Saoudite et le Qatar ont parfaitement respecté en janvier la baisse de la production décidée (allant même au-delà des objectifs fixés). En revanche, le Venezuela et le Gabon apparaissent comme les mauvais élèves. Dans l’ensemble, l’accord de l’OPEP est toutefois toujours sur de bons rails, ce qui surprend plus d’un observateur.
Le chiffre du jour : environ 2 milliards d’euros de dette souveraine grecque arrive à maturité cette année.
La bonne surprise du jour : la production industrielle italienne a affiché une très nette progression en décembre à 1,4% sur un mois contre une baisse attendue de -0,1%.
A suivre aujourd'hui :
Un lundi extrêmement calme sur les marchés financiers à prévoir étant donné l’absence de statistiques majeures. On notera simplement de nouvelles opérations de refinancement de la part de la France, à court terme, pour des échéances allant de 3 mois à 12 mois. Malgré la tension observée sur le spread français, la France continue de bénéficier de son statut de moins mauvais emprunteur de la zone euro (après l’Allemagne), ce qui lui permet de bénéficier de taux négatifs pour les obligations à court terme.
Les Etats-Unis doivent également se refinancer. On surveillera de très près le 10 ans américain qui était de retour vers les 2,4% en fin de semaine dernière. Au regard de la tendance à l’œuvre, le taux de rendement à 2,5% est tout à fait atteignable à court terme.