Peu d’éléments du calendrier économique attireront vraiment notre attention en cette fin de semaine. Seules trois publications, toutes dévoilées ce jeudi, auront vocation à générer un peu de volatilité sur les grands indices boursiers occidentaux. La salve européenne liée à l’inflation du Vieux Continent pour le mois de juillet (11h00), le compte-rendu de politique monétaire de la BCE (13h30) et les habituelles revendications hebdomadaires au chômage américain (14h30). Nous n’attendons rien d’incroyable quant à ces publications, préférant rappeler les quelques points techniques dévoilés en séance hier sur le DAX30, le S&P500 et sur l’or. Un scénario de trading commence à se préciser mais il n’est pas encore parfaitement validé. Réponse dans les prochaines heures !
S&P500 et DAX30 : Deux supports majeurs
La rentrée approche, les volumes boursiers sont croissants : la mort de la trêve estivale n’est plus qu’une question de séances. Nous allons pouvoir réinterpréter les grands dossiers de fond. Preuve en est, l’attaque baissière enregistrée hier sur les grands indices occidentaux semble tenir bon au moment de l’écriture de ce mémo. Nous ne souhaitons toujours pas parler de tendance baissière mais seulement de petit démarrage. Notre propos sera en revanche beaucoup plus renforcé en cas de rupture des 10 500 points sur le DAX30. Au-delà de la valeur « ronde », donc psychologique, ce niveau est surtout celui des 50,0% de Retracement de Fibonacci de long terme. Une telle rupture, associée à l’un des sujets de fond présenté ces dernières semaines, nous inciterait à viser les 10 435, 10 400 et 10 340. Mais pour l’heure, les Bulls continuent de faire barrage et un retour dans le range compris entre 10 630 et 10 715 dans lequel nous travaillions avec les clients XTB entre les mardis 9 et 16 août annulerait complètement cette tentative très intéressante de rupture des 10 500. Nos objectifs baissiers sont légèrement au-dessus de ce support-clé en ce début de matinée.
Côté S&P500, un autre support-clé a été testé hier après-midi, en pleine séance de live trading. En effet, la rupture des 2 170 points nous laisserait penser que nous ne sommes plus confrontés à un simple démarrage baissier mais à un retournement exploitable, au profit des 2 158, 2 142 voire 2 130. A l’image du DAX, nous pensons qu’un tel scénario pourrait être entamé en cette fin de semaine mais se matérialiserait surtout en début de semaine prochaine. La rupture des 2 185 points enlèverait tout intérêt à cette nouvelle attaque, exactement comme pour les 10 630 points côté allemand. En d’autres termes, de part et d’autre, tant que ces zones majeures n’auront pas cédé : nous préfèrerons rester prudents. Notre préférence psychologique est clairement d’acter de tels scénarios baissiers. Dans les faits, nous sommes donc en train d’évoluer en ce début de matinée sur ces actifs dans de petites zones de prudence, que nous souhaitons quitter pour pouvoir valider nos habituelles architectures en swing trading (sur plusieurs séances) en parallèle de nos opérations à très court terme (scalping).
Enfin, après avoir pris appui sur le support oblique de son canal ascendant en H4, l’or semble reprendre quelques couleurs. Naturellement, cette valeur refuge devrait encaisser une variation haussière intéressante en cas de rupture baissière des grands indices boursiers, comme le S&P500 ou le DAX30. C’est pourquoi, tant que nous restons au-dessus des 1 350$ l’once, nous aurions tendance à viser pour les prochaines séances les 1 360$, puis les 1 375$ et enfin les 1 394$. Force est de constater que les volumes progressent mais restent toujours assez faibles. Un tel scénario (baisse des indices et hausse des valeurs refuge) reste donc pour l’heure très fragile et totalement conditionné à la rupture, à nouveau, des niveaux indiqués précédemment. En somme, le potentiel exploitable devrait surtout se résumer d’ici la fin de cette semaine via des ordres différés, qui ne s’activeraient donc qu’en cas de validation de ces conditions minimales (vendredi ? lundi ?). Nous aurions tendance à travailler en séances, avec nos clients, via un Risk/Reward de 1 sur de telles amplitudes pour définir les stop loss respectifs, une fois les supports du S&P500 et du DAX30 rompus.