Bizarre ! C’est la ruée des achats sur les marchés, alors que Bill Dudley (Fed de New York) met le feu au secteur bancaire en rapprochant l’échéance d’une hausse de taux à mi-mars au prétexte qu’une telle stratégie revêt un caractère de plus en plus impérieux. Pourtant, les dépenses des ménages américains chutent de -0,3% en janvier (effaçant la timide hausse de décembre) tandis que la progression du « revenu disponible » continue de ralentir à +1,4%/an, au plus bas depuis janvier 2014.
Comme nous l’analysions hier, le secteur de la vente au détail (retail) risque d’être très fortement chahuté ces prochains trimestres. Il n’y a qu’à voir la chute des valeur comme Target, JC Penny ou Sears pour s’en rendre compte.
Par contre, en Europe, où les signaux inflationnistes prolifèrent (sauf en France), aucune hausse de taux à l’horizon, donc la fête continue. Au coup de sifflet du 1er mars à 9H01, on se rue comme des bourrins et on ouvre grand les vannes des algos !
Pourvu que la Fed durcisse encore le ton ce soir et le 13ème record du Dow Jones en 14 séances est garanti, les 6 000 Pts sur le Nasdaq en ligne de mire pour la mi-mars, le CAC40 à 5 000 points, c’est pour jeudi ! A priori, c’est comme ça que les algos sont programmés, vu le scénario du jour.