Sans surprise, la séance du jour sera dominée par la thématique des rendements obligataires. Et pour cause, les rendements de l’emprunt américain (Treasuries) de maturité 10 ans a rallié le niveau de 3 %, soit un plus haut de quatre ans (2014). Dans le même temps, les rendements des Treasuries de maturité 2 ans ont renoué avec le niveau des 2,5 % pour la première fois depuis 2008. Pour l’heure, les indices européens retrouvent des couleurs et les contrats à terme US évoluent en territoire positif. Concernant le calendrier économique de ce mercredi, nous nous pencherons sur les stocks hebdomadaires de pétrole pour la semaine terminée au 20 avril et le discours de Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada (BoC). En outre, la saison des résultats se poursuivra à Wall Street avec les publications d’AT&T (NYSE:T), Boeing (NYSE:BA), Facebook (NASDAQ:FB), Ford (NYSE:F) Motor, Qualcomm (NASDAQ:QCOM), Visa et eBay. Décryptage.
Les indices résistent malgré la remontée des taux
Comme évoqué en introduction, les rendements de l’emprunt américain (Treasuries) de maturité 10 ans a rallié le niveau de 3 %, soit un plus haut de quatre ans (2014). Dans le même temps, les rendements des Treasuries de maturité 2 ans ont renoué avec le niveau des 2,5 % pour la première fois depuis 2008. Evidemment, la remontée des rendements a pesé sur les indices occidentaux. En outre, l’indice Dow Jones a terminé en baisse de 1,74 % (424,56 points) à 24 024,12 points dans le sillage de Caterpillar (NYSE:CAT). En effet, le fabricant des engins de chantier, baromètre du secteur industriel aux Etats-Unis, a indiqué qu’il fallait s’attendre à une baisse de ses marges et de ses bénéfices les prochains trimestres.
Du côté des matières premières, le contrat WTI a terminé mardi en baisse de 1,37 % à 67,70 $ le baril. Outre le renforcement du dollar américain, les prix du pétrole ont été pénalisés par la potentielle « position commune » des Etats-Unis et de la France sur les activités nucléaires iraniennes. Aux Etats-Unis, selon l’association professionnelle American Petroleum Institute (API), les stocks de brut ont augmenté de 1,1 million de barils pour la semaine terminée au 20 avril. Evidemment, cette statistique devra être confirmée ce jour par le département de l’Energie américain. Au moment où nous écrivons ces lignes, le consensus anticipe une contraction de 2,04 millions de barils pour les stocks de brut et de 625 000 barils pour les stocks d’essence.