Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
En chute de 17% à 0,34$ ce lundi, de 90% cette année, de 99% en trois ans, c’est une célèbre penny stock qui met un terme au calvaire des actionnaires en se plaçant officiellement sous la protection du chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.
Mais l’aventure de Sears – qui a débuté il y a 126 ans – ne s’arrêtera pas forcément à la fin 2018. Les liquidités dont le groupe dispose encore vont lui permettre de poursuivre, dans un périmètre un peu réduit, ses activités durant la période de vente cruciale, celle qui s’étend du « Black Friday » aux soldes de Noël, voire au Jour de l’an.
Qui pour reprendre Sears ?
Ensuite, Sears pourrait valider la fermeture définitive de 142 à 150 magasins déficitaires (soit un tiers de ses points de vente) et envisagerait de céder d’autres magasins dans le cadre d’une vente aux enchères, ce qui pourrait réduire de deux tiers le nombre d’enseignes Sears au terme de la « procédure de faillite ».
La marque a encore une valeur mais un adossement semble indispensable pour que le nom et l’activité survivent au-delà du second semestre 2019.
L’expérience récente a démontré que « marier » deux distributeurs en difficulté ne fait qu’additionner les difficultés.
Qui serait en assez bonne santé pour « épouser » Sears ? Les paris sont ouverts. Enjeu : sauver 100 000 emplois.