A l’image de lundi, les indices européens ont ouvert sur une note positive dans le sillage des Bourses asiatiques. Sur le volet des changes, l’euro et la livre sterling s’inscrivent en forte hausse face au dollar américain après les propos encourageants de Michel Barnier sur le Brexit. Concernant le calendrier économique de ce mardi, on s’intéressera à la publication des chiffres du chômage du mois de juillet au Royaume-Uni et à l’indice ZEW de confiance des investisseurs du mois de septembre en Allemagne et en zone euro. Du côté des Etats-Unis, nous assisterons à la parution des mises en chantier du mois d’août et les premières estimations de stocks de brut pour la semaine achevée au 7 septembre.
Accalmie sur le front commercial et géopolitique
Sur le front de la thématique géopolitique et commerciale, les Etats-Unis et le Canada ont décidé de reprendre les négociations afin de conclure un accord commercial dans les meilleurs délais. Dans le même temps, les indices asiatiques ont été soutenus par la perspective d’une nouvelle rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-Un. Celle-ci aura pour objectif d’élucider la question des capacités nucléaires de la Corée du Nord. Evidemment, l’ensemble de ces informations soutiennent les marchés occidentaux. C’est pourquoi nous anticipons un rebond des indices européens à court terme.
Concernant les matières premières, le contrat WTI a terminé lundi en baisse de 0,31 % à 67,54 dollars le baril. Les cotations ont été pénalisées par les signes d’une possible hausse des stocks de brut aux Etats-Unis. Et pourtant, les vecteurs haussiers restent présents sur le marché du pétrole : sanctions économiques américaines sur l’Iran, baisse du dollar américain et contraction de l’offre en provenance des pays du Moyen-Orient. Par ailleurs, nous remarquons que l’écart de prix entre le WTI et le Brent oscille autour de 10 dollars par baril. Cette situation s’explique par la hausse de la production de pétrole aux Etats-Unis, dont une partie significative est immobilisée en raison de la vétusté des infrastructures et la baisse des livraisons iraniennes.