Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
C’était le chiffre le plus attendu de ce mercredi alors que le baril de “WTI” culmine à 66$ (soit +33% depuis le 1er janvier): les stocks de pétrole “brut” des États-Unis ont gonflé de 5,5 millions de barils (à 460,6 millions), selon l’enquête hebdomadaire de l’EIA (Energy Information Administration).
C’est un résultat 4 fois supérieur au consensus de 1,3 million de barils, mais il s’explique en partie par la nette hausse (+2,4% à 90,1%) du taux d’utilisation des capacités des raffineries américaines (niveau proche de l’optimal).
Les stocks d’essence ont malgré tout baissé de -2,13 millions de barils, contre -1 million anticipé.
Ces chiffres font à peine trébucher le cours du “WTI”: il s’effrite de -0,5% à 654,3$, ce qui est loin de remettre en cause la tendance haussière, renforcée par la confirmation du renforcement de l’embargo américain sur le pétrole iranien (désormais interdit aux alliés occidentaux… ce qui était de toute façon attendu d’ici le 30 avril).
Et si l’on ajoute à cela la surenchère d’Occidental Petroleum (+19% à 76$) sur Anadarko (NYSE:APC) (déjà à l’origine d’une OPA à près de 40Mds$, soit 62$/titre), le secteur pétrolier n’a pas fini d’être en ébullition.