A la traîne ces derniers mois, Apple (NASDAQ:AAPL) a franchi de nouveaux sommets cette semaine à la bourse de New York, avec comme catalyseur notamment, l’arrivée du nouvel iPhone, treizième du nom.
La première quinzaine de juillet a ainsi vu l’action de la marque à la pomme enchaîner sept séances consécutives de hausse, lui permettant de signer un nouveau sommet historique à 150 dollars.
Le dernier pic boursier datait du mois de janvier. Entre-temps, comme les autres valeurs qualifiées de technologiques, Apple a subi la rotation sectorielle des portefeuilles au profit des valeurs cycliques. Une rotation qui tend toutefois à s’essouffler.
La firme dirigée par Tim Cook peut également compter sur la bienveillance des analystes, nombreux à viser plus haut. C’est notamment le cas de JP Morgan qui vient de relever à 175 dollars son target price (dernier cours de clôture de 148 dollars).
Un objectif qui valoriserait le géant des smartphones à près de… 3.000 milliards de dollars, lui qui a franchi ce mardi en cours de séance, la barre (pas que) symbolique des 2.500 milliards de dollars de capitalisation, là où ses plus proches poursuivants sont Microsoft (NASDAQ:MSFT) (2.100 milliards de dollars) et Amazon (NASDAQ:AMZN) (1.800 milliards).
En charge du dossier pour la banque américaine, Samik Chatterjee décrit dans une note adressée à ses clients "un environnement très attractif pour l’action Apple durant le semestre en cours, avec la sortie prévue cet automne de l’iPhone 13".
Tous modèles confondus, l’analyste dit s’attendre à ce qu'Apple écoule jusqu’à 226 millions de son produit phare l’année prochaine, soit davantage que la moyenne consensuelle qui vise 210 millions d’iPhones.
"Nous considérons que la sortie de l'iPhone 13 devrait engendrer un effet de vente similaire à celui de l'iPhone 11, avec en toile de fond, le cycle de renouvellement des smartphones compatibles avec la 5G".
Attendu avec son rapport trimestriel le 27 juillet prochain, rappelons qu’Apple n’est autre que la société la plus rentable de la bourse de New York (60 milliards de dollars de bénéfice net en 2020) et l’une des plus importantes en chiffres d’affaires.
Un chiffre d’affaires tiré bien sûr par les ventes du bestseller de la marque, mais aussi par les Mac, iPad et autre Apple Watch, de même que les services (Apple Store) qui prennent de plus en plus de poids.