Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Les tensions au Proche-Orient, avec la mise au ban de l’Iran par Donald Trump, ont selon toute vraisemblance contribué à l’envol du baril au-delà de 76$ sur le Brent à Londres et au-dessus de 71$ sur le WTI. D’un point de vue très concret, l’offre de pétrole physique devient cependant tendue surtout en raison de l’effondrement de la production du Venezuela, qui vient de chuter sous le 1,5 million de barils par jour (à 1,4) en avril 2018, contre 1,9 million il y a 1 an et 2,1 millions en moyenne en 2016.
Ce net recul de la production s’accompagne de surcroît d’une inflation qui explose à +18 000% par an d’après les dernières données disponibles début mai.
La désintégration économique du pays est devenue irréversible et un scénario « zimbawéen » est en marche.
L’or reste in fine le seul actif refuge valide.