Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Fin 2017, la Bourse de Chicago (l’une des principales places de cotation des produits dérivés) annonçait la cotation des premiers contrats futures sur le bitcoin. A l’époque – nous étions alors en pleine bulle –, ce baptême du feu devait en appeler d’autres.
Las ! Entretemps, la baisse des volumes d’échanges (intrinsèquement liée au repli des cours) et de la volatilité a conduit le CBOE (Chicago Board Options Exchange) à revoir sa copie, et nous avons appris en début de semaine que la place ne coterait finalement pas de nouveaux contrats à terme sur la plus célèbre des cryptomonnaies.
Schématiquement, cela suppose qu’il n’y aura pas de nouveaux contrats au-delà de l’échéance de juin. Une déconvenue, même si elle n’a guère eu d’incidence sur les cours avec un bitcoin toujours plus ou moins stable dans la région des 4 000 $. Or, un actif qui ne baisse pas en réaction à un mauvais newsflow est généralement signe d’une certaine vigueur. Pour autant, existe-t-il de nouveaux relais pour pousser au-delà de ladite zone des 4 000 $ ? C’est toute la question…
Une nette accélération est possible une fois les 4 200 $ franchis
Du point de vue graphique, nous avons juste au-dessus une importante région de prix. Comme on le constate sur mon graphique journalier ci-dessous, il s’agit à la fois du contact avec l’importante oblique descendante de moyen terme (visible en pointillés flèches noires), mais également de la zone de résistance latérale qui coiffe les cours depuis la fin 2018 (région contre laquelle les cours avaient buté fin février, le rectangle bleu clair).
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Alors passera, passera pas ? Difficile d’anticiper étant donné la tendance baissière marquée de ces derniers mois.
En revanche, il me semble probable que l’on assiste à une nette accélération en cas de breakout au-delà des 4 200 $. Ce qui aurait le mérite de pouvoir pousser plus loin notre bonne anticipation du mois dernier…