Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
David Kostin, stratège en chef chez Goldman Sachs (« NYSE:GS »), dans un entretien lundi vers 16h sur CNBC, estime que les valorisations actuelles sont un peu tendues à Wall Street.
Mais pour autant, pas de quoi renoncer à l’objectif des 3 000 points sur le S&P500 d’ici six à neuf mois.
Les taux longs auront certainement franchi les 3% dans l’intervalle, mais cette hausse des rendements se déroule au ralenti et les marchés ont le temps de s’y adapter.
Marchés dopés au QE
Les profits attendus pour 2019 se situent 8 à 9% au-dessus de 2018 selon les modèles de « GS » et les rachats de titres vont continuer de fournir un puissant soutien aux indices boursiers américains.
La croissance devrait demeurer robuste aux Etats-Unis, donc toute consolidation de 5 à 10% cet automne serait bonne à prendre.
Pour Goldman Sachs, une nouvelle fois « permabull », la hausse funiculaire de Wall Street n’est pas terminée et il est bien difficile de « timer » le moment où elle s’interrompra.