Les indices européens ont ouvert en territoire haussier dans le sillage de Wall Street et des places asiatiques. Les marchés actions internationaux sont toujours soutenus par la Chine qui envisagerait de réduire les tarifs douaniers de ses principaux partenaires commerciaux à partir du mois prochain. La séance du jour sera dominée par la publication des indices PMI manufacturier et des services du mois de septembre en Allemagne, en zone euro et aux Etats-Unis. Par ailleurs, on s’intéressera à l’indice des prix à la consommation au titre du mois de d’août au Canada et à l’activité pétrolière aux Etats-Unis pour la semaine terminée au 21 septembre. A Tokyo, l’indice NIKKEI 225 a terminé en hausse de 0,82 % à 23 869,93 points.
Des données américaines très positives
Aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage sont tombées à 201 000 inscrits pour la semaine terminée au 15 septembre, contre 204 000 la précédente. Le nombre de d’inscriptions correspond à un plus bas de 49 ans (1969). De plus, l’indice d’activité manufacturière dans la région de Philadelphie est ressorti supérieur aux attentes du consensus à 22,9 points, contre 17 anticipé. La hausse de l’indice s’explique essentiellement par le rebond des composantes des nouvelles commandes et des emplois. En outre, les reventes de logements sont ressorties inférieures aux attentes à 5,34 millions au mois d’août, alors que le marché anticipait 5,35 millions. Néanmoins, nous notons que les reventes sont stables par rapport au mois de juillet et qu’elles correspondent à plus bas de 30 mois (février 2016).
Le marché pétrolier est toujours perturbé par des vecteurs opposés. En effet, au moment où nous écrivons ces lignes, la Russie produit 11,36 millions de barils par jour. Dans le même temps, la production américaine oscille entre 10,8 et 11 millions de bpj. D’un autre côté, les opérateurs restent préoccupés par les perspectives de réduction de l’offre en provenance d’Iran, d’autant que les autres pays du Golfe ne souhaitent pas compenser le « manque à produire » afin de soutenir les prix sur les cotations actuelles. Inutile de le dire, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui se réunit dimanche à Alger, aura beaucoup à faire pour essayer d'étendre les quotas de production jusqu’en 2019.