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Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
l’a rappelé avant-hier : il est le champion de l’emploi et son offensive contre la Chine est destinée à « ramener de bons jobs » sur le territoire américain.
Mais attention au boniments ! S’il se crée en moyenne 200 000 emplois par mois, ce total est inférieur au rythme observé à la fin du second mandat de Barack Obama… Dans le même registre, les salaires sont loin de progresser au rythme prévu par la courbe de Phillips en période de plein emploi.
L’accélération des éléments de rémunération (salaires, primes et autres avantages) sensée survenir lorsque le taux de chômage passe sous les 5%, et à plus forte raison de façon durable sous les 4%, n’est en réalité pas au rendez-vous. Au bout du compte, le pouvoir d’achat progresse peu, mais les Américains se sentent plus riches grâce à l’envolée de Wall Street.
Cette richesse n’est que virtuelle, mais elle permet aux indices de confiance de battre des records. Que Wall Street corrige et un effet de ciseaux plombera brutalement la consommation !
Dans l’immédiat, le « vrai argent », celui que l’on gagne à la sueur de son front, reste rare et la hausse des coûts salariaux pour les entreprises (l’argent qu’elles distribuent) demeure particulièrement raisonnable (notamment chez Amazon (NASDAQ:AMZN) (US0231351067-AMZN) qui se vante de créer tellement d’emplois). Donald Trump, lui, fait mine de n’avoir rien remarqué… alors même que c’est la frustration des salariés (malgré le retour de la croissance et la flambée de Wall Street sous Obama) qui a largement contribué à son élection.
▶ Le « 401k », un élargissement compliqué et pas si pertinent
Le président américain avait pourtant juré de tempérer l’avidité de Wall Street au profit de meilleurs salaires pour les classes moyennes, mais depuis son élection il ne fait qu’enrichir les plus riches parmi les plus riches, avec le déploiement d’un système fiscal qui instaure une dégressivité de l’impôt depuis le sommet de la pyramide.
Par ailleurs, avec la bulle de l’immobilier dans les zones à fort taux de croissance, il est devenu plus difficile de déménager que par le passé (avec un diplôme d’ingénieur en informatique, quitter Detroit pour Palo Alto et le logement en Californie va vous coûter plus du double, autant rester dans la région des Grands lacs !).
Et avec la baisse du taux d’épargne retraite dans le sillage de la crise, il n’est plus rare que les seniors occupent un emploi jusqu’à 80 ans… Ce qui signifie aussi que des millions d’Américains ne peuvent se permettre une quelconque interruption de travail et sont contraints d’accepter les conditions d’employeurs parfaitement conscients d’être en position de force face aux plus démunis.
Donald Trump propose maintenant de rendre accessible l’épargne en actions « 401K » (NDLR : système d’épargne retraite par capitalisation) abondé par les entreprises aux salariés à faible revenus, qui changent régulièrement d’employeur ou qui effectuent plusieurs jobs à mi-temps simultanément.
La mise en œuvre de cet élargissement risque toutefois d’être très compliquée et très coûteuse pour les entreprises.
Et en ce qui concerne la prétendue fortune amassée par les salariés déjà bénéficiaires d’un « 401K » (ce qui justifierait le « sentiment de richesse » des Américains), il convient là aussi de faire la part des choses : moins de la moitié des salariés en bénéficient et le solde moyen du compte est de 103 860$, mais ce chiffre est faussé par un petit nombre de grands comptes.
Enfin, le solde médian d’un compte est de 26 330$, c’est-à-dire la moitié du revenu moyen sur une année. De quoi tenir quelques mois seulement avant l’épuisement de ce pécule.
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