Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Après une chute linéaire de 20% en cinq semaines (et une série de 11 séances de repli consécutives, inédite depuis 1984), le cours du baril de Brent rebondit enfin de 1,5%, vers 71,2$ à Londres.
Le ministre de l’Energie (et donc du pétrole) saoudien Khaled Al-Faleh affirme que l’approvisionnement du marché est « inadéquate » (offre trop abondante) et que les marchés avaient mésestimé cette réalité à la fin de l’été.
Moscou et Riyad vers une réduction de la production
Avec la poursuite des exportations iraniennes, l’offre a toujours dépassé la demande et la chute des cours marque cette prise de conscience.
L’Arabie saoudite a décidé de réduire ses exportations de 500 000 barils/jour et plaide pour une baisse générale de la production de pétrole d’un million de barils/jour. Alexander Novak, ministre russe de l’Energie, affirme que son pays est prêt à se joindre à une initiative concertée de baisse de la production « si les autres pays de l’OPEP sont d’accord ».