Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Wall Street célèbre en ce lundi le cap des 6 mois depuis l’inscription des records absolus par le Dow Jones et le S&P500. C’est peut-être l’occasion de remettre l’accent sur la trajectoire du Nasdaq qui, elle, devient parabolique, et se joue de tous les freins qui s’opposent au retour des indices « historiques » à leur sommet.
Les opérateurs citent la vigueur du dollar (qui nuit aux exportations américaines), l’aplatissement de la courbe des taux (qui pourrait préfigurer une récession), mais ils peuvent se rassurer avec les « chiffres du jour ».
L’immobilier moins abordable
L’indice PMI (manufacturier) de Chicago se redresse bien plus vite que prévu (de -0,45 vers +0,43) tandis que le recul des ventes de logements anciens (-0,6%) en juin ne traduit en rien une inflexion baissière du secteur de l’immobilier : c’est juste qu’il n’y a pas assez de biens abordables à vendre !
Alors les prix grimpent et le coût d’acquisition moyen d’un logement s’établit à 276 900$, un nouveau record décennal, 5,2% au-delà des niveaux de juin 2017.
Mais à ce prix là, les primo-accédants ne représentent plus que 31% des acquéreurs (bien en-deçà des 40% observés il y a 10 ans), ils sont de plus en plus nombreux à être contraints de renoncer pour rester locataires.