Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Jair Bolsonaro, le nouveau président (controversé) du Brésil effectue sa première prestation internationale au Forum de Davos. Il y assure que les réformes contenues dans son programme de campagne seront tenues (qui oserait en douter ?), à commencer par la réduction de certaines taxes et une simplification de la fiscalité, afin d’augmenter l’attractivité du pays en matière de business.
Le Brésil soutiendra par ailleurs les réformes proposées par l’OMC… ce qui constitue peut-être sa “petite différence” par rapport à Donald Trump, lequel menace au contraire de retirer son pays de cette organisation (il ne peut bien entendu pas en décider seul par décret, sinon ce serait fait depuis longtemps).
Bolsonaro met un accent particulier sur le combat contre la corruption (laquelle a conduit son principal adversaire politique, l’ancien président Lula da Silva, en prison) et le renforcement de la sécurité (on se souvient qu’il propose aux “honnêtes gens” de s’armer pour se protéger) afin que son pays apparaisse plus sûr pour les touristes.