Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
“Le lundi (le 1er du mois), c’est PMI”… c’est une adaptation d’une phrase devenue culte d’un film d’Etienne Chatilliez des années 80 : oui, c’est bien le lundi des “PMI” manufacturiers (indicateur avancé de l’activité dans l’industrie calculé par l’institut germanique Markit) et le tableau n’aurait pas été complet sans celui des Etats-Unis qui vient de paraître outre-Atlantique.
Le PMI américain ressort à 51,9, ce qui et supérieur à l’estimation initiale (51,7) mais reste inférieur au score du mois de décembre 2019.
L’ISM manufacturier (estimation par des organismes américains) bondit de façon surprenante et tout à fait inattendue de 47,8 vers 50,9, avec un bond encore plus spectaculaire de 47,6 vers 52 pour les “entrées de commandes” (s’agit-il du signe d’une reprise de l’activité dans le secteur aéronautique ?).
En zone euro (poids économique comparable), l’indice PMI final IHS Markit s’est redressé de 46,3 en décembre à 47,9 en janvier, un niveau légèrement supérieur à sa dernière estimation flash (47,8).
Le PMI progresse en France de 50,4 vers 51,1 en janvier, en Allemagne, il se redresse de 43,7 vers 45,3.
Mais ce qui commence à préoccuper tout le monde, c’est la Chine : avant même l’irruption du coronavirus comme élément perturbateur, la trajectoire n’était pas bonne: le PMI se replie de 51,5 vers 51,1 (normal avec l’impact modérateur de la “Golden week”) et cela s’annonce bien pire pour février.